Les appels à soutenir la Transition burkinabè se multiplient. Dans ce sens, l’association « Burkimbi soul gadtaba wata ne panga », a rappelé les autorités de la Transition sur la nécessité de tenir toujours « le peuple informé de toute tentative d’entraver la bonne marche de la Transition ». Selon cette association de soutien de la Transition, « il ne sera plus question de profiter d’une quelconque recrudescence des attaques terroristes (nous touchons du bois) pour tenter un changement de régime ». Ils l’ont affirmé au cours d’un point de presse, ce dimanche 16 juillet 2023 à Ouagadougou.
Désormais, « il ne sera plus question de déstabiliser le pouvoir de la Transition en place », ont nommément martelé les membres de l’association « Burkimbi soul gadtaba wata ne panga ». Il s’agit par là, selon eux, de mettre en garde contre tous ceux qui « utilisent les attaques lâches des terroristes pour déstabiliser le régime du Capitaine Ibrahim Traoré ». À en croire Alpha Sebgo, secrétaire général de l’association, « il est établi que l’ennemi cherche (mais vainement) à infiltrer tout le corps de notre société à travers calomnies et mensonges dans le but de déstabiliser le pouvoir de la Transition ». Ainsi, il a rappelé aux autorités de la Transition, « la nécessité de tenir toujours le peuple informé de toute tentative d’entraver la bonne marche de la Transition ». « Parce que désormais, il ne sera plus question de profiter d’une quelconque recrudescence des attaques terroristes (nous touchons du bois) pour tenter un changement de régime », a-t-il insisté.
Les conférenciers ont invité, « tous ceux qui croient posséder un plan de sortie de la crise que nous vivions, à le communiquer au pouvoir en place : le peuple burkinabè lui sera très reconnaissant ».
« Pas d’élection sans la sécurité »
Pour cette association, « sans sécurité, il n’y aura pas d’élection. Tout ceux qui pensent qu’il peut y avoir élections qu’ils se détrompent. Pour nous c’est la sécurité d’abord », a précisé le secrétaire général de l’association, pointant du doigt, la « CEDEAO, dans ses errements qui s’est donnée le droit d’imposer un système de gouvernance au Burkina Faso, au Mali et à la Guinée, pour leur imposer une date pour organiser des élections ». Selon lui, il est « plus logique pour la CEDEAO d’aider avant tout, ces pays à se débarrasser de l’hydre terroriste. C’est la condition sine qua none pour organiser des élections ».
Également, cette association a invité ses membres et du reste tous les Burkinabè à s’inscrire pour soutenir l’actionnariat populaire, car, « à n’en point douter, il constitue un pôle de croissance certaine pour notre pays ». « Notre autosuffisance y dépend », a estimé Alpha Sebgo.
Cette association a, par ailleurs, invité le Capitaine Ibrahim Traoré et son gouvernement à « sceller rapidement une collaboration gagnant-gagnant avec les BRICS dans certains domaines d’émancipation de notre pays ».
Mathias Kam
Minute.bf