À la cérémonie de clôture des 72 heures du « Mouvement des jeunes pour le soutien au Président du Faso », à l’arrondissement 1 de Ouagadougou ce dimanche 22 décembre 2019, célébrée par une finale d’un match de football qui a connu la victoire de la formation de Saint Étienne sur l’équipe Fair-play (1-0 aux tirs au but), le patron de la cérémonie, le ministre burkinabè des infrastructures, Éric Bougouma est revenu sur la nécessité de soutenir le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré dans la réalisation de son programme politique.
Eric Bougouma est parti sur plusieurs bases pour justifier cette necessité de soutenir le président du Faso.
« Le président du CDP, Eddie Komboïgo est allé jusqu’à dire que c’est le retour de Blaise Compaoré qui permettra le retour de la paix et de la quiétude au Burkina Faso », regrette Éric Bougouma. Kadré Désiré Ouedraogo soutenu par le Mouvement Agir ensemble pour KDO en 2020, « au lieu de rester dans sa retraite bien méritée, vient dire que le pays va vers le chaos, que le pays est mal gouverné et que le président est incapable de gérer le pays. Il dit que c’est lui et lui seul qui pourra, s’il est élu, ramener la sécurité, la paix et la quiétude au Burkina Faso. Ce monsieur était Premier ministre du Burkina en 1998. Mais, qu’est ce qui s’est passé à cette date? Norbert Zongo et ses compagnons ont été assassinés et brûlés ».
Pour Eric Bougouma, « le président Roch Marc Christian Kaboré est un républicain sincère et entier. Il est un républicain démocrate. Il a été élu par la majorité du peuple burkinabè. Même ceux qui le critiquent aujourd’hui sont obligés de reconnaitre qu’il est leur président. Il est l’homme qui fait avancer le Burkina Faso ».
Le ministre Bougouma a rappelé que le président du Faso, depuis son arrivée à la magistrature suprême en fin novembre 2015, n’a eu aucun répit. Il a été confronté à plusieurs defis. Sur la question securitaire, il a rappelé que dès le 15 janvier 2016, Ouagadougou, la capitale burkinabè a été attaquée et depuis lors, les attaques se sont multipliées et ont touché presque toutes les régions du pays. Malgré ce défi à relever, le président du Faso, à l’entendre, a continuer à mettre en oeuvre son programme politique.
Ainsi, dans le domaine de l’eau, relève Éric Bougouma, sur 7 500 forages promis par Roch Kaboré dans son programme politique pendant son quinquennat, « 7 200 forages ont été construits en trois ans et demi ».
Dans le domaine de la santé, souligne Eric Bougouma, « c’est grâce à Roch Marc Christian Kaboré que les femmes enceintes et les enfants de moins de cinq ans sont soignés gratuitement. C’est aussi grâce à lui et à son épouse que nous aurons un centre de cancérologie. Nous allons désormais soigner le cancer ici au Burkina Faso ».
Selon le ministre des infrastructures, le président du Faso est aussi confronté au défi de la fronde sociale où presque tous les départements ministériels ont été touchés. « Depuis 2016, vous avez vu des grèves par-ci, des grèves par là. Même chez le Bulldozer national vous avez entendu qu’il y avait des grèves. Des mouvements d’humeur qu’on ne connaissait pas avant », a déploré le ministre qui estime que ces mouvements d’humeur « ont pesé sur les résultats du gouvernement ».
Dans le domaine de l’énergie, relève le ministre, « c’est la première fois au Burkina Faso qu’on peut tirer le courant à 3000 F CFA ».
Un autre défi à relever par le président du Faso, selon Eric Bougouma, c’est le défi des politiciens. « Les politiciens sont trop forts. Ils ont même créé des partis politiques non identifiés », fait noter le Bulldozer pour qui, au regard de tous ces défis, il est impérieux de « soutenir le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré » dans la réalisation de son programme.
Armand Kinda
Minute.bf
