Les centrales syncales du Burkina Faso à travers l’Unité d’Action Syndicale (UAS) ont initié un atelier de réflexion sur les défis et le rôle des organisations syndicales dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans les chaines de valeur du coton, du textile et de l’habillement au Burkina Faso. C’était ce jeudi 30 septembre 2021 à Ouagadougou.
Le travail des enfants et le travail forcé dans les chaînes de valeur du Coton, textile et habillement ont des conséquences négatives sur leur éducation, leur maintien dans le système scolaire et leur formation professionnelle, s’inquiète l’UAS.
Ainsi, pour contribuer à l’élimination de ce fléau, l’Unité d’Action Syndicale (UAS) a organisé au profit de leaders syndicaux, un atelier de réflexion sur les défis et le rôle des organisations syndicales dans la lutte contre ce phénomène. « Le travail des enfants demeure un défi à relever aussi bien par les organisations syndicales que par toutes les autres couches de la société », a insisté l’UAS qui pense qu’il est « criminel » d’utiliser les enfants pour travailler à bas âge. « C’est criminel parce que le maillon faible c’est les enfants », argumente le représentant de l’UAS.
L’objectif général de l’atelier est de dégager les stratégies idoines pour une contribution réussie des organisations syndicales à la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement au Burkina Faso.

De façon spécifique, il s’agira de faire une cartographie des organisations syndicales en présence dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement ; d’identifier les défis des organisations syndicales dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement ; de définir le rôle des organisations syndicales dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement ; de dégager des propositions pertinentes pour une pleine et entière participation des organisations syndicales dans la lutte contre le travail des enfants et le travail forcé dans la chaîne de valeur du coton, du textile et de l’habillement.
Ainsi, au cours de cet atelier, des inspecteurs du travail donneront des communications sur l’élimination du travail des enfants. « Il y aura trois thèmes où un groupe de travail va se réunir pour essayer de discuter, d’abord c’est pour voir comment on peut discuter avec les partenaires, c’est-à-dire au niveau de ceux qui emploient les enfants pour qu’ils travaillent dans les mines à 60 mètres. Il faut même leur donner une leçon sévère à ce sujet. Aussi, c’est pour sensibiliser les enfants qui laissent l’école pour aller dans les trous de 60 ou 75 mètres, se droguent à l’intérieur pendant 14 jours et qui réellement deviennent des bêtes. Le troisième point va concerner la protection des enfants », détaille le principal conférencier à l’ouverture de l’atelier.
Au Burkina Faso selon constat fait par l’UAS, il y a un certain nombre d’abus à l’endroit des enfants avec un taux assez élevé d’enfants qui sont employés dans la chaîne du coton notamment depuis la production jusqu’à la transformation et à la finition. A travers cet atelier, les organisations syndicales entendent mener des réflexions afin de trouver des solutions à même d’apporter leur contribution dans l’élimination du travail forcé et le travail des enfants.
Minute.bf