Une coalition d’Organisations de la société civile et ses partenaires (SPONG, CPF, CNABio, Partenaires du Programme Yooab Laada) avec la participation du gouvernement a organisé, ce jeudi 13 octobre 2022, un atelier suivi d’un point de presse à Ouagadougou. Cet atelier vise à opérationnaliser la feuille de route du Burkina pour « la construction des systèmes alimentaires durables, équitables et résilients devant soutenir l’agenda 2030 des Nations unies. »
« La crise ukrainienne offre une belle opportunité aux pays africains », foi du Directeur pays NITIDAE et facilitateur groupe de travail AESAN-SPONG, Jules Gaye pour qui, cette crise et la COVID 19, ont montré que « l’Afrique peut nourrir ses fils. » Pour M. Gaye, « l’Afrique a toujours méprisé ses propres ressources » avec des consommateurs qui pensent que « tout ce qui ne vient pas de l’extérieur, n’est pas bon. »
Pour renverser la tendance, conseille Marc Gansonré : « il faut que nous ayons le courage d’agir ardemment et c’est une volonté politique. Il faut que nous ayons des politiques et des orientations cohérentes qui puissent entraîner le développement. » Pour M. Gansonré, il s’agit d’une lutte commune afin de mettre à la disposition de la population de « la nourriture en quantité et en qualité ».
En outre, prenant en compte la question sécuritaire et de l’urgence alimentaire au Sahel, Jules Gaye a soutenu qu’il faut un système alimentaire durable afin de parvenir à l’autosuffisance.
Par système alimentaire durable, a expliqué Isidore Della, directeur du bureau national INADES au Burkina : « il faut entendre le mécanisme mis en place pour partir de la production, la transformation à la consommation. »
En somme, cet atelier a pour finalité d’éliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable.
Ella KABRÉ (Stagiaire)
Minute.bf