mercredi 2 juillet 2025
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Burkina : 6 acteurs politiques et 50 partis politiques définitivement exclus des subventions publiques

Dans son rapport public 2023, la Cour des comptes a décidé d’exclure définitivement des subventions publiques plusieurs acteurs et formations politiques ayant failli à leurs obligations de reddition après avoir reçu des subventions de l’Etat lors des campagnes électorales de 2020.

Selon le rapport, six des treize candidats ayant bénéficié de la subvention publique pour la campagne présidentielle de 2020 n’ont pas déposé de rapport justificatif de leurs dépenses, en violation des dispositions légales. Les personnalités concernées sont Zéphirin Diabré, Kadré Désiré Ouédraogo, Yeli Monique Kam, Claude Aimé Tassembedo, Eddie Komboïgo et Abdoulaye Soma. À eux six, ils doivent rembourser un montant total de 129 230 769 F CFA au Trésor public.

Face à cette défaillance, la Cour des comptes a prononcé leur exclusion définitive des subventions publiques.

Outre les candidats, deux formations politiques ayant bénéficié de subventions hors campagne n’ont pas non plus présenté de rapport justificatif. Il s’agit du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) et du Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD). Le montant total à rembourser par ces deux partis s’élève à 315 694 292 FCFA.

À l’instar des candidats défaillants, la Cour des comptes a décidé de les exclure définitivement des subventions de l’État.

En outre, le rapport révèle que sur 48 partis et formations politiques ayant reçu la subvention publique pour les campagnes législatives, 44 n’ont pas justifié leurs dépenses, tandis que 4 autres ont transmis des justificatifs non conformes ou hors délai. Le montant total à rembourser au Trésor public par ces partis s’élève selon le rapport à 145 521 359,672 FCFA. En conséquence, la Cour des comptes a décidé de les exclure du bénéfice des subventions publiques.

Ainsi, ce sont au total, 6 acteurs politiques et 50 partis qui ont été définitivement exclus par la Cour des Compte.

Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. Le pays est gouverné. Il nous fallait IB depuis 2015 pour que le Burkina restait dans sa stabilité et de bonne gouvernance.

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