C’est parti pour les épreuves écrites du baccalauréat session de 2021. Ce sont les ministres en charge de l’éducation nationale, Stanislas Ouaro et de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga qui ont procédé au lancement de cette session de 2021.
La cérémonie de lancement est intervenue ce jeudi 8 juillet au lycée Bassy de Ziniaré. Il faut noter que c’est au total 154.775 qui vont à la recherche de ce parchemin qui donnera droit aux admis de s’incrire pour des études supérieures.
Par ailleurs, l’organisation de ces examens a nécessité la formation de 579 jurys répartis en 331 centres de composition sur toute l’étendue du territoire.
Alkassoum Maïga a salué les acteurs qui ont été engagés dans ce processus. « On était loin d’imaginer qu’on allait pouvoir tenir les examens avec ce grand calme après tout ce qui s’est passé au cours de l’année », soutient le ministre de l’enseignement supérieur.

Il précise que pour l’examen de cette année, il souhaite que les candidats soient concentrés et rester calme sur l’examen. Aussi, a-t-il tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’un concours mais d’un examen et par principe, poursuit-il, un examen n’a pas de nombre de places limitées.
« Nous comptons beaucoup sur cette session et nous espérons qu’on aura un taux de succès important », a souhaité le ministre.
« Nous ne parlons pas de dernier diplôme parce qu’il y a eu trop d’emballement à l’annonce de transfert du diplôme. Nous avons mis en place un dispositif qui permettra de faire le transfert et tant qu’il n’a pas été suffisamment rodé et que les textes n’ont pas été relus et consacrés le transfert, ce n’est pas le moment de parler de dernier examen », dit-il en rassurant la population que le gouvernement est dans une dynamique qui conduira vers le transfert effectif du baccalauréat au ministère de l’éducation nationale.

Il rappelle que pour cette session, 154 775 candidats ont été enregistrés avec une augmentation de près de 29 000 candidats, soit 23% en plus par rapport à l’année 2020. Cette session compte 579 jurys avec une augmentation de plus de 100 jurys, pour 331 centres d’examens avec plus de 52 000 acteurs concernés (membres de jury, correcteurs, surveillants, secrétaires…).
Alkassoum Maïga affirme que des dispositions ont été prises pour permettre aux élèves déplacés de composer. « Les dispositions ont été prises pour que ces enfants soient intégrés dans les écoles des zones d’accueil en faisant une amélioration des capacités d’accueil de ces écoles », confie Alkassoum Maïga.
Un budget de plus de 6 milliards de francs CFA a été mobilisé pour l’organisation fu Baccalauréat de cette session.
Minute.bf