Le Mouvement J’aime ma Patrie apporte son « soutien au président du Faso, aux Force de Défense et de Sécurité (FDS) et aux Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) » dans la lutte contre le terrorisme. En conférence de presse le vendredi 26 novembre 2021 à Ouagadougou, le porte-parole du mouvement, Raymond Zoungrana et ses camarades estiment que l’heure est à « l’Union sacrée », prévenant les Burkinabè contre « les opportunistes qui cherchent à détourner l’esprit du peuple ».
À ceux qui demandent la démission du président du Faso, le Mouvement J’aime ma Patrie répond : « demander la démission du président est une forme d’ironie. Il faut plutôt appeler le président à mener des actions fortes ». Pour Raymond Zoungrana, « il y a des gens qui ont tout perdu en 2014, qui trouvent ce moment opportun pour profiter ». Face à ces personnes, préviennent Raymond Zoungrana et ses camarades : « nous sommes apolitiques mais nous ne sommes pas dans cette logique ».
« Je pense que constitutionnellement, même si le président démissionnait, c’est le président de l’Assemblée nationale, également du même parti qui va le remplacer. Il ne faut pas changer pour changer. Là c’est une question de tête. On n’aime pas la tête de la personne, on veut qu’on change cette tête. Ce qui veut dire que ce n’est pas une solution pour libérer le Burkina », a argumenté le porte-parole du mouvement qui conclut : « cette démission ne nous arrange pas ».
Se prononçant sur la marche du 27 novembre prochain, le Mouvement J’aime ma Patrie relève d’emblée qu’elle n’est pas autorisée pour dire qu’il ne se voit pas braver cette interdiction.
Plutôt que cela, le Mouvement J’aime ma Patrie appelle les Burkinabè à « l’union sacrée ». En effet, si le mouvement dit comprendre « la colère légitime des populations » face à la recrudescence des attaques terroristes, il met en garde contre toute « récupération politique ». « Nous devons rester vigilants face aux opportunistes qui cherchent à détourner l’esprit du peuple », a prévenu M. Zoungrana.
Ainsi, le mouvement appelle-t-il les Burkinabè à « une union sacrée et à un sursaut patriotique ». Mieux, Raymond Zoungrana et ses camarades prescrivent la « résistance populaire » pour venir à bout du terrorisme.
Pour ce faire, a terminé Raymond Zoungrana : « notre mouvement apporte tout son soutien au président du Faso et aux FDS et VDP dans cette lutte contre les ennemis du peuple et les exhorte à continuer sans concession cette guerre ».
Franck Michaël KOLA
Minute.bf