Un an après la sortie officielle de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), une manifestation de soutien a rassemblé des milliers de personnes à la Place de la Nation à Ouagadougou, ce 28 janvier 2025. Les associations de veille citoyenne, à l’initiative de cet événement, ont appelé à célébrer « l’Adieu Acte 1 » à la CEDEAO sur tout le territoire national. Des organisateurs de la manifestation se sont ouverts à Minute.bf. Lisez plutôt !
Prosper Simporé, chargé à la mobilisation du CNR et représentant de la CNAVC : « La CEDEAO est morte… »

« Nous avons initié ce meeting pour témoigner notre engagement, notre détermination à soutenir les trois présidents de l’AES, qui ont travaillé à libérer ces trois pays aujourd’hui. Sur le terrain des trois pays de l’AES, il y a eu une avancée significative et je salue au passage les armées de ces trois pays, qui ont travaillé et nous ont permis d’être là, ainsi que le retrait des trois pays de l’AES de la CEDEAO. Nous parlons de la CEDEAO aujourd’hui parce que nous pensons qu’elle est morte. De grands chantiers vont s’ouvrir, sans oublier tout ce qui a été fait que je salue au passage. Je pense que dans les jours à venir, le chômage sera éradiqué au sein de l’AES. »
Omar Kopiho : « Le président Traoré nous a tirés du néocolonialisme…. »
« Aujourd’hui est un jour ouvrable. Les élèves vont à l’école, les travailleurs vaquent à leurs occupations. Donc c’est la population elle-même qui est sortie pour remercier son excellence le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, pour tout ce qu’il a fait. Il nous a tirés du néocolonialisme. Il a libéré le peuple en se lançant dans la reconquête du territoire national. Nous avons les matériels acquis au compte de l’armée. L’ennemi est en train de fuir maintenant, mais nous allons les poursuivre jusqu’à leurs derniers retranchements.

Sur le plan économique, il y a des usines qui ont été inaugurées.
Sur le plan de la santé, nous avons maintenant des cliniques mobiles grâce au dynamisme du capitaine Ibrahim Traoré.
Nous rendons un vibrant hommage à ce retrait de la CEDEAO qui nous propulse encore vers notre souveraineté. Nous sommes fiers de ces trois pays de l’AES. Nous témoignons encore notre engagement à accompagner notre président.
Il y a toujours des gens qui rament à contre-courant contre le régime actuel, mais nous leur disons que c’est pour leur bien, ce de leurs enfants et de leurs petits-enfants.
Dans la sous-région, ce sont seulement les politiques de leurs États, sinon les populations sont avec nous et elles ont aussi la même vision. Récemment, j’étais à Cotonou, ils m’ont bien accueilli, j’ai senti cette chaleur de fraternité entre nos peuples, nous attendons que la sous-région adhère à l’AES. »
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Yentemma Alex Lankoandé
Minute.bf