Ali Badra Ouédraogo, président du Rassemblement des patriotes pour le Renouveau (RPR), au cours d’une conférence de presse ce 26 novembre 2021, s’est prononcé sur le discours du président du Faso. Pour lui, l’allocution du président est empreinte de fermeté et d’engagement.
Le président du Faso, au regard de la situation sociopolitique et sécuritaire délétère au Burkina a, au cours de la nuit du 25 novembre 2021, prononcé un discours où il a annoncé plusieurs mesures pour désamorcer la situation actuelle. Pour Ali Badra Ouédraogo, président du Rassemblement des patriotes pour le Renouveau (RPR), le discours du président du Faso est « bien à propos ». « Quand on regarde à l’intérieur de ce qui a été dit, nous avons relevé des éléments qui, pour nous, participent à la décrispation de la situation », dit-il constater.
Pour lui, « si nous sommes des Burkinabè, des patriotes sincères et que nous voulons tous sonner le tocsin afin de conduire ce combat de notre génération pour nous en sortir, après ce discours (du président du Faso, NDLR), toutes les personnes de bonnes volontés devraient pouvoir se retrouver ».
Ali badra Ouédraogo est visiblement convaincu que le discours de Roch Kaboré à la nation répond à la demande actuelle de la population. « C’est ce que nous avons demandé au chef de l’État. Sortir de la léthargie, sortir du mutisme pour porter ses habits de combattant, de chef suprême des armées afin de remobiliser les troupes et l’ensemble des populations (…) ». Il insiste pour dire qu’ « après ce discours (du président), toute personne qui voudrait botter en touche pour faire autre chose, il y a deux situations: premièrement, soit, c’est un problème personnel que la personne a avec le président. Si c’est le cas aussi, nous l’invitons à aller voir le président à Kosyam où à la Patte-d’oie pour régler le problème mano a mano, mais de ne pas mêler le peuple burkinabè ni la République dedans; deuxièmement, si après cette adresse, quelqu’un a encore l’envie de marcher, c’est que c’est le fauteuil du chef de l’État que la personne veut. Ce n’est ni pour soutenir les FDS, ni pour que nous gagnons la guerre ni pour autre chose, mais c’est le fauteuil présidentiel qu’il veut ».
À la lumière de cette analyse Ali Badra Ouédraogo, invite ces personnes qui sont supposées convoiter le fauteuil présidentiel à se référer à la constitution qui stipule que le fauteuil présidentiel ne se conquiert que par la voie des urnes.
Ali Badra a conclu son propos en disant haut et fort: » à partir du discours du président, nous avons retrouvé notre dignité de burkinabè ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf