mercredi 24 décembre 2025
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Affaire Lionel Kaboui : Il est mort « des suites de maladie », selon le médecin

23 mois après le décès de Lionel Kaboui, sa famille, toujours en attente de justice n’a pas encore fait son deuil. Au cours d’une conférence de presse le lundi 25 avril 2022 à Ouagadougou, la famille Kaboui pour qui, leur fils a été « assassiné », s’est dite choquée de voir sur son acte de décès la mention : mort « de suites de maladie. »

Beaucoup d’interrogations, peu de réponses où encore pas de réponse au cours de la conférence de presse animée par le père de feu Lionel Kaboui.

Emmanuel Kaboui, puisque c’est lui le père de la victime, se veut catégorique : « Lionel Kaboui a été assassiné. »

Si la famille accable la gendarmerie qu’elle met en cause dans l’incident qui a emporté son fils, elle a également dénoncé le comportement du service de santé de l’hôpital Yalgado Ouédraogo.

Emmanuel kaboui (micro), père de la victime estime que son fils assassiné

« On ne peut pas comprendre que des gens soient en difficulté et des gens profitent pour s’enrichir. Vous nous faites acheter des produits à 68 000 F CFA et vous nous dites qu’il est mort avant d’arriver », a dénoncé le père de feu Kaboui, expliquant qu’ « aucun des produits achetés n’a été administré » à son fils sur son lit d’hôpital. « Le plus drôle dans cela, a révélé M. Kaboui, les produits ont disparus dans la salle. »

Sauf que la famille Kaboui n’était pas à la fin de sa peine. Malgré les circonstances du décès de Lionel Kaboui, dans l’acte de décès que son père a présenté à la presse, on peut lire : mort « de suite de maladie. » De quoi irriter sa famille qui s’interroge sur ce qui a motivé le médecin.

Qu’à cela ne tienne, la famille Kaboui ne demande que justice pour son fils. « On demande aux nouvelles autorités politiques et judiciaires de nous aider afin que justice soit faite, afin que Lionel soit blanchi, il ne mérite pas cela. On a tout dit sur lui. On dit il portait un pistolet alors qu’il ne peut même pas tuer une mouche… », plaidé le père de la victime.

Franck Michaël KOLA

Minute.bf

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