Le procès du jugement du président du Tribunal de Banfora et autres a entamé sa phase des plaidoiries, ce mercredi 30 avril 2025 au TGI Ouaga 1.
Selon l’Agent judiciaire de l’État (AJE) qui a ouvert le bal, l’État burkinabè s’est constitué partie dans ce dossier parce que l’image de la justice a été ternie. Pour l’AJE, la justice a été rendue aux intérêts personnels par un membre de la juridiction. « Sidaty Yoda a porté le discrédit sur la fonction judiciaire. Il a terni l’image de la justice. Il a rendu justice pour ses intérêts personnels, ce qui n’est pas normal », s’est offusqué le défenseur des droits de l’État.
A l’en croire dans ses réquisitions, il est question ici de redorer l’image de la justice. « Il faut rendre justice à la justice », a-t-il souhaité.
L’État burkinabè demande réparation. En effet, l’AJE a demandé de rétablir l’honneur de la justice. « Après 4 jours de débats, tout est clair. Il s’agit d’une entreprise à 3 (Sidaty Yoda, Lamine Tera et Adama Ganamé) qui consistait à rechercher, à identifier des parcelles non construites et à les vendre », a-t-il reconstitué les faits.
Comme réparation, l’AJE a demandé 1 franc symbolique en réparation du préjudice moral et 500 000 F CFA au titre des frais exposés non compris dans les dépens.
Le REN-LAC avec son avocat, Me Prosper Farama, entame sa plaidoirie.
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