Des exorcistes et/formateurs du Cecrabisme ont animé une conférence de presse ce 18 septembre 2021 à Ouagadougou pour traduire leur indignation vis-à-vis de l’arrestation de trois des leurs. Ils dénoncent « un complot ourdi contre le Cecrabisme « .
Les Cecrabistes après avoir dit être victimes « de menaces par un groupe de gens agissant dans l’ombre », ont dénoncé un acharnement d’ex-Cecrabien qui leur en veut particulièrement. Ils relatent les faits en ces termes: « nous avons découvert un jour une page dénommée « Notre Afrique » qui exposait les actes jadis posés par des ex-Cecrabiens aux yeux de l’opinion qui tendent à justifier leur amertume d’aujourd’hui. Ces mêmes ex-Cecrabiens avec un appui d’une seconde main dans l’ombre pour activer la machine judiciaire ont porté plainte contre sept des nôtres ». Aussi, ont-ils ajouté, « depuis le début des enquêtes préliminaires sur cette affaire au mois de mars 2021 à la Brigade de Lutte contre la Cybercriminalité BLCC jusqu’aux auditions devant le procureur près le TGI de Ouagadougou en date du 15 septembre, il ressort le chef d’accusation « atteinte à l’intimité de la vie privée » au motif d’avoir partagé soit une publication de la page sus-citée, soit d’y avoir porté un commentaire ». Ainsi selon les conférenciers « parmi les sept auditionnés devant le procureur, trois ont fait l’objet d’un mandat de dépôt et les quatre autres libérés ».
Face à cette décision du procureur le porte-parole des Cecrabiens du jour, Diassebedi Yonli, crie au Complot. « Lorsqu’on jette un autre regard sur cette affaire loin des émotions, on peut se convaincre de l’argument du complot », indique Diassebedi Yonli, exorciste officielle du Cecrabisme. Pourquoi ? Il s’explique. D’abord dit-il, « ces mêmes ex-Cecrabiens qui disaient n’avoir pas affaire au Cecrabisme ni aux adeptes que nous sommes, mais plutôt à « Maitre Roch Armel Bakyono », patron du cabinet Cecrabre, se retrouvent aujourd’hui à s’acharner sur ces disciples ». Ensuite, poursuit-il, « pendant que nous ne nous préoccupons que relayer les enseignements du « Maitre » sur nos différents profils Facebook, ils continuent d’animer sur deux pages de diffamation au vu et au su de tous. Enfin, pendant que leurs plaintes prospèrent on nous dit qu’on doit payer une caution « judicatum solvi » pour ouvrir une enquête en notre faveur ou que nos plaintes n’ont pas été reçues ». C’est là, in extenso les faits qui traduisent le complot selon Diassebedi Yonli. Lui et les siens s’estiment lésés par la justice ce d’autant plus qu’il y a magistrat parmi leurs détracteurs, confie-t-il.
Il a terminé en souhaitant « que force reste à la loi, mais que la loi ne soit pas la force privée d’un groupe pour écraser d’autres ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf