Les autorités de la transition malienne ont accusé la force française Barkhane d’être de connivence avec les groupes armés terroristes. Elles affirment détenir des preuves de leurs accusations qu’elles ont adressées à l’organisation des nations unies (ONU). En effet, Bamako accuse la force Barkhane de fournir de l’armement et du renseignement aux groupes armés terroristes au Mali.
Réagissant à cela sur RFI, le général Bruno Baratz, nouveau commandant de la force Barkhane a jugé « un petit peu insultant » de la part des autorités maliennes, ces accusations de Bamako.
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« Pour nous, militaires français, qui avons toujours été transparents des autorités maliennes, nous trouvons que c’est insultant pour la mémoire de nos 59 camarades qui sont tombés en se battant pour le Mali, et également pour la mémoire des Maliens qui se sont battus à nos côtés, mais aussi des personnels de la Minusma, des forces africaines de la Minusma qui sont tombées en luttant contre le terrorisme », fulmine-t-il.
« C’est un petit peu insultant de leur part, parce qu’effectivement, nous avons tout fait pour nous battre jusqu’au bout », a-t-il rappelé.
Le général Bruno Baratz, nouveau commandant de la force Barkhane (COMANFOR) explique que « même au moment du désengagement, il y avait eu un accrochage entre le personnel de la 13e DBLE et un groupe de l’EIGS, faisant deux morts dans les rangs de l’EIGS ».
Il trouve donc « étonnant » que les autorités maliennes les accusent aujourd’hui d’appuyer et de soutenir le terrorisme.
Pour information, le dernier contingent de la force Barkhane qui était basé à Gao a quitté Mali en début de semaine.
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