mercredi 18 juin 2025
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Ouagadougou : le sport nocturne, une trouvaille des citadins pour se maintenir en forme

Juste après le couché du soleil, les rues de la capitale burkinabè, Ouagadougou, sont prises d’assaut par des habitants pour la pratique du sport. Dans chaque quartier de la ville, il est courant de rencontrer des individus faisant du footing ou de la marche. Dans l’optique de comprendre les motivations de ces personnes, une équipe de www.minute.bf a sillonné le quartier Pissy de Ouagadougou, dans la soirée du jeudi 29 décembre 2022, pour aller à leur rencontre.

Le sport, c’est la vie, dit-on. Ils sont, à cet effet, des centaines à occuper l’espace vide situé juste après l’échangeur de l’Ouest, en face de la cour de la famille Kanazoé. Eux, ce sont des amoureux du sport. Individuellement ou par groupes encadrés par des coachs sportifs, ces personnes sont venues « transpirer et se dégraisser ». Selon Josué Kaboré, motivé par le coach Landolo Sérémé, sa présence sur les lieux répond à deux raisons : « celle de se maintenir en bonne santé et celle de développer un physique imposant ».

Oumarou Sawadogo, coach sportif

De même, Florence Tiendrebeogo soutient que la pratique du sport c’est, d’abord, pour la santé mentale et physique. Ensuite, le sport, pense-t-elle, donne le courage pour surmonter nombre d’épreuves dans la vie.

Cependant, toutes ces personnes rencontrées sont unanimes sur un fait. Le sport à l’air libre est « moins contraignant », que dans les salles hyper équipées de gymnastique. Néanmoins, le côté financier est l’une des raisons également évoquées par ces dernières. « Je peux dire qu’à l’air libre, c’est accessible à tout le monde. C’est aussi aéré. Je suis libre de tous mes mouvements. Pas de contrainte et chaque fois, je rencontre de nouvelles personnes. L’autre aspect, il faut le dire, c’est la question financière qui empêchent la majorité des personnes d’aller dans les salles de gym », nous explique, Géraldine Bamogo. Aussi, a-t-elle confié qu’après la pratique du sport et une bonne douche, c’est « le sommeil bon enfant ». Sans faux-fuyant, Mme Bamogo lance un cri de cœur pour que les femmes se mobilisent pour pratiquer le sport afin d’éviter les maladies.

Géraldine Bamogo, pratiquante du sport

À titre de comparaison, une salle de gymnastique que nous avons visitée dans le quartier Zogona de Ouagadougou, offre comme tarif : 30 000FCFA/mois, pour une personne désireuse de pratiquer le sport. D’autres vont jusqu’à 45 000FCFA/mois et plus.

Plus de détails dans cette vidéo…

Mathias Kam
Minute.bf

1 COMMENTAIRE

  1. C’est bien de faire le sport mais il serait mieux si les gens évitaient de courir sur les voies. Cela éviterait beaucoup d’accidents. Il ya les terrains des établissements sur lesquels ils peuvent pratiquer tranquillement leur sport sans risquer de se faire écrabouiller.

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