Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Ces supplétifs de l’armée ont été formalisés en 2020. Leur fonctionnement est depuis lors encadré par la loi. Depuis le début du terrorisme au Burkina Faso, les volontaires pour la défense de la patrie abattent un service titanesque. En première ligne avec les forces de défense et de sécurité, ils maintiennent flottant le drapeau rouge-jaune-vert du pays des hommes intègres. D’ailleurs, la figure emblématique de la lutte anti-terroriste au Burkina Faso est un VDP, en la personne de Ganamé alias Yoro, tombé les armes à la main en décembre 2021. Preuve, que ces volontaires paient un lourd tribut dans cette guerre laide.
Courageux et déterminés, ils font parler d’eux sur les différents fronts chauds du territoire national.
Arrivé au pouvoir le 30 septembre 2022 à la suite d’un coup d’Etat, le capitaine Ibrahim Traoré entend positionner ces combattants dans son dispositif central de reconquête du territoire. Mieux leur nombre a connu une forte augmentation. Ils s’évaluent désormais à plus de 50.000. De par leurs résultats, ils sont craints des groupes armés terroristes. Ce n’est pas pour rien que ces hommes armés sans foi ni loi s’en prennent aux localités dont les fils s’enrôlent dans les rangs des VDP.
Présent dans un des sites de formation de ces VDP, le président du Faso, Ibrahim Traoré, a dit ce que beaucoup pensent bas à l’endroit de ces civils ayant choisi les armes pour défendre la patrie : l’espoir du peuple.
Aguerris et avec déjà un nombre fort appréciable, il appartient à l’Etat de renforcer conséquemment leur équipement militaire pour les rendre plus aptes à faire face aux incursions terroristes. Il leur faudra également des formations et sensibilisation sur les droits de l’homme afin d’éviter les éventuelles bavures sur le terrain.
La Rédaction
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