dimanche 29 juin 2025
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Ramadan 2021: El Hadj Adama Kindo solidaire des Guinéens du Burkina

C’est devenu une tradition depuis l’érection du Consulat honoraire de la Guinée au Burkina Faso en 2012. Chaque année au cours du mois de jeûne musulman, le consul honoraire de la Guinée au Burkina, El Hadj Adama Kindo, offre des vivres aux Guinéens vivant au Burkina Faso. Cette année, la tradition a encore été respectée. Le mardi 27 avril 2021, il a traduit sa solidarité en leur offrant 3 tonnes de riz et 10 cartons de sucre.

60 sacs de riz et 10 cartons de sucre ont été distribués à la communauté guinéenne des villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso par El Hadj Adama Kindo, consul honoraire de la Guinée au Burkina. C’est devenu une tradition car depuis l’érection du consulat honoraire au Burkina en 2012, le donateur montre sa solidarité aux ressortissants du pays de Alpha Condé à l’occasion du mois de jeûne musulman.

El Hadj Adama Kindo, consul honoraire de la Guinée au Burkina

En tenant compte de la représentativité des Guinéens dans les deux villes, ce sont 2 tonnes de riz et 5 cartons de sucre qui ont été offerts à ceux de Bobo où il y a la plus forte communauté guinéenne. A Ouagadougou, ce sont 1 tonne de riz et 5 cartons de sucre qui ont été offerts à Guinées qui y vivent. « Malgré un contexte difficile sur le plan économique, c’est un plaisir renouvelé de venir en aide à cette communauté qui se distingue de par son ardeur au travail et sa parfaite intégration au Burkina », a relevé le consul honoraire, absent du pays lors de la distribution des vivres, pour des contraintes professionnelles.

Le sourire aux lèvres, il est reparti avec un sac de riz et des paquets de sucre

Le secrétaire administratif, Moussa Kaba, était au four et au moulin pour le dispatching de ce bien viatique. Et c’est avec le sourire aux lèvres que les Guinéens venaient enlever leur part à Ouagadougou. « Nous traduisons nos remerciements au consul honoraire qui pense à nous chaque année. Son geste est le bienvenu car nous vivons souvent dans la précarité », a soutenu un ressortissant qui est reparti avec un sac de riz et 3 paquets de sucre.

Le don est destiné aux regroupements des Guinéens (ceux du village artisanal de Ouagadougou, de Bilbalgo et de Tampouy), aux personnes ressources de la communauté et aux membres du Conseil des Guinées du Burkina.

Encadré:

La solidarité s’est manifestée aussi à l’endroit des femmes

Moussa Kaba : « Nous estimons à peu près 16 000 Guinéens vivant au Burkina »

Moussa Kaba, secrétaire administratif du consulat honoraire lève un coin du voile sur la communauté guinéenne au Burkina. Selon lui, il y a une forte communauté répartie dans plusieurs secteurs d’activités.

Y a-t-il une forte communauté guinéenne au Burkina ?

Il y a une forte communauté guinéenne au Burkina. En 2020, le nombre de ceux qui ont pu se faire recenser s’est établi à 1150 personnes, c’est-à dire celles en âge de voter. L’ambassade nous a autorisés 3 jours à Ouagadougou et 5 jours à Bobo pour l’enrôlement. C’était finalement 3 jours à Bobo. C’est le consul honoraire El Hadj Adama Kindo qui a pris en charge les agents recenseurs pour prolonger le nombre de jours à Bobo à 5 jours. Malgré cela, nous n’avons pas pu enrôler toutes les personnes en âge de voter dans la ville de Sya. Le nombre de Guinéens dépasse largement les 1000. Nous estimons à peu près 16 000 Guinéens vivant au Burkina. La plupart réside dans la partie Ouest, c’est-à-dire, Bobo, Banfora, Safané, Boromo, Gaoua, etc. Certains sont aussi à Ouahigouya, Koudougou et à Fada. Bon nombre de gérants de kiosques à café à Dori sont des jeunes Guinéens. Partout où il y a la sécurité, il y a des jeunes Guinéens sauf les zones fortement atteintes par l’insécurité..

Moussa Kaba, secrétaire administratif du consulat honoraire

Dans quel domaine d’activité, retrouve-t-on les Guinéens ?

On les retrouve dans le secteur informel. Ils sont vendeurs de café et de thé. Certains sont des commerçants. Beaucoup sont des étudiants. Il n’y a pas une seule université au Burkina où il n’y a pas de Guinéens. Même au Prytanée militaire du Kadiogo, il y a deux ou trois élèves et ils vous invitent souvent pour leurs activités académiques.

Les Guinéens au Burkina sont-ils bien intégrés ?

Oui ! Vous n’entendrez jamais qu’un Guinéen a commis une faute extrêmement grave. Certains nouveaux venus ont quelques problèmes d’intégration. Il va de soi. La vie en Guinée est différente de celle du Burkina. Ce qui est toléré au Burkina ne l’est pas forcément en Guinée et vice-versa. Certains ont des difficultés avec le F CFA car la monnaie guinéenne est le CD. Mais avec le temps, ils arrivent facilement à s’intégrer.

Minute.bf

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