Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, le Réseau national de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) dit s’être constitué partie civile au procès d’un attaché de santé et d’un ouvrier officiant tous au Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou, ouvert le 17 février dernier dans la cité du Cavalier rouge. Le communiqué du REN-LAC précise que les prévenus étaient poursuivis pour des faits de mise en danger de la vie d’autrui, d’abus de fonction et d’usage, et de rétention illicite et abusive de biens publics.
Des faits, il ressort, selon le communiqué, que les deux accusés « ont reçu des patients qu’ils ont opérés sans passer par les procédures normales. Ils en ont profité pour leur soutirer de l’argent. Dans ces circonstances obscures, une dame a perdu la vie après l’intervention chirurgicale ».
Après plusieurs renvois, le procès a pu finalement se tenir le 14 avril dernier. « Les deux prévenus y ont reconnu les faits, ajoutant qu’ils n’en sont pas à leur premier forfait », confie le REN-LAC. Au regard de tout ce qui précède, le parquet a requis à leur encontre deux ans d’emprisonnement ferme et deux millions de francs CFA d’amendes. Les avocats de la défense ont, quant à eux, plaidé la clémence pour leurs clients, poursuit le communiqué.
« Mis en délibéré pour ce 21 avril 2021, les prévenus ont été reconnus coupables des faits de mise en danger de la vie d’autrui, de concussion et d’abus de pouvoir pour l’attaché de santé et de complicité pour l’ouvrier. Ils écopent donc tous deux d’une peine d’emprisonnement de 18 mois dont 12 fermes et une amende de deux millions de FCFA à payer », ajoute le REN-LAC.
Le REN-LAC s’étant constitué partie civile dans ce dossier, les prévenus ont été condamnés à lui payer la somme de 1 franc symbolique.
Source : REN-LAC
Minute.bf