L’Alliance des Partis et formation de la Majorité présidentielle (APMP) a présenté les nouveaux adhérents à la majorité ce jeudi 4 mars 2021. Ainsi, 11 partis ont rejoint l’APMP qui compte désormais 71 partis.
La configuration de la nouvelle classe politique, à l’issue des élections de novembre 2020, laisse voir une majorité présidentielle forte de plusieurs dizaines de partis politiques. La lecture que Clément Sawadogo, coordonnateur de l’APMP, fait de cette configuration de la scène politique est que cela laisse voir que c’est le camp de l’insurrection qui se reconstitue. Il estime que si après les contours et les contentieux, les partis se retrouvent, « tant mieux ».
En outre, M. Sawadogo note que « nous n’allons pas nous battre pour partager le gâteau au sein de l’APMP. Il n’y a pas la soupe là-bas ». Il précise par là que chaque parti doit rester stoïque pour soutenir le gouvernement et qu’il n’y a pas de perdièmes à la majorité. Alors, selon lui, il serait plus sage de mettre fin au guéguerre et construire le pays ensemble.
Concernant la prolongation du mandat des bourgmestres, Clément Sawadogo affirme qu’il « y a un lenga dans les municipalités et ce ne sont pas eux (maires) qui se sont réunis pour négocier mais c’est plutôt l’APMP qui leur a donné après une analyse qui n’a pas été faite sans l’opposition ».
Dans la même dynamique, il explique qu’il y a eu un report des municipalités après les élections car il y avait beaucoup de questions à résoudre, sans oublier le manque de temps pour achever le débat relatif à la proposition de solutions sur un nouveau code électoral des chefs de collectivités de façon directe.
Sur ce point, il explique également que si le vote se fait de manière directe « on ne peut pas changer quelqu’un qui a été élu par le peuple ».
Hervé Kinda et Priscille Somda (Stagiaire)
Minute.bf