New-York, le 26 septembre 2025. Dans le cadre de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, il s’est tenu une réunion ministérielle le 25 septembre, consacrée à la cohésion sociale et à la gouvernance inclusive.
A cette réunion, le ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur a porté la voix du Burkina Faso.
Reconnaissant que la cohésion sociale et à la gouvernance inclusive sont toutes deux essentielles pour renforcer la résilience communautaire et bâtir une paix durable, SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a présenté les avancées enregistrées par le Burkina Faso qui, avec dignité a choisi la voie de la résilience et de la reconstruction, pour faire face aux défis multiples qu’il affronte depuis près d’une décennie, notamment le terrorisme ayant engendré des déplacements massifs de populations, fragilisé le tissu social, et mis à mal l’économie.
« Au 31 août 2025, plus d’un million de personnes déplacées internes ont pu regagner leurs localités d’origine, grâce à la solidarité internationale et a l’engagement patriotique de ses fils et filles, qui ont mobilisé des ressources importantes. Cette dynamique illustre le dévouement et le sacrifice de notre peuple pour restaurer la paix », a-t-il indiqué.
SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a également réaffirmé la détermination du Burkina Faso et des pays frères de l’AES, à transformer leurs épreuves en opportunités, et à bâtir une paix durable fondée sur la cohésion sociale, la justice et la prospérité partagée.
Le Burkina Faso, précise-t-il, est ouvert à des partenariats équitables, respectueux de ses choix et valorisant les initiatives locales, car « les solutions durables sont celles dont l’identification prend en compte la volonté des peuples eux-mêmes, et les voix locales sont essentielles à des solutions endogènes durables ».
En perspective, il a présenté quatre recommandations formulées par le Burkina Faso pour renforcer l’action de la Commission de consolidation de la paix.
Il s’agit de :
– Faciliter un financement direct, rapide et flexible, notamment au profit des pays de l’Alliance des États du Sahel confrontés à des défis transfrontaliers communs.
– Investir dans les solutions endogènes : autonomisation économique, programmes intergénérationnels et mécanismes traditionnels de résolution des conflits.
-Promouvoir une gouvernance inclusive, respectueuse de la souveraineté des États et ouverte à la participation effective des femmes, des jeunes et des communautés marginalisées.
-Et adopter une approche intégrée qui lie cohésion sociale, adaptation climatique et prévention de l’extrémisme violent.
DCRP/MAECR-BE.
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