Le président américain a manifesté, lundi 14 juillet 2025, son agacement et sa lassitude d’avoir des discussions sympathiques avec son homologue russe pour apprendre le soir, qu’une autre ville ukrainienne a été bombardée. Pour cela, il a posé un ultimatum de 50 jours à Poutine pour mettre fin à la guerre, sous peine de droits de douane de 100 %.
Ce lundi, dans une nouvelle volte-face, Trump a annoncé un accord avec l’Otan pour livrer de nouveaux armements à Kiev. « C’est un très gros contrat que nous avons conclu. Des équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être achetés aux États-Unis, et seront rapidement distribués sur le champ de bataille », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, il a fixé à la Russie et à ses partenaires commerciaux un ultimatum. « Ils ont cinquante jours pour mettre fin à la guerre sous peine de droits de douane de 100 % », a-t-il lancé à l’endroit de Poutine et de ses partenaires.
Face à cet ultimatum, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dit rester prêt à négocier avec l’Ukraine, tout en disant avoir besoin de temps pour répondre aux déclarations « sérieuses » du président américain Donald Trump.
« Les déclarations du président Trump sont très sérieuses. Nous avons bien sûr besoin de temps pour analyser ce qui a été dit à Washington et si, ou quand, le président Poutine le jugera nécessaire, il commentera », a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, à des journalistes. Il a ajouté que les responsables russes restaient « prêts » à négocier avec l’Ukraine.
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