Le club estudiantin pour l’innovation et le développement durable ( CEID) a procédé à l’ouverture de la 3ème édition de la foire universitaire et scolaire de Ouagadougou (FUSO) ce mercredi 31 mars 2021. Durant 4 jours, plusieurs activités seront menées au sein de l’université Joseph Ki Zerbo.
Placée sous le thème: « Innovations technologiques et entrepreunariat: Quelles opportunités pour les jeunes? », la 3ème édition de cette foire sera le lieu pour les organisateurs de « déceler les opportunités que les nouvelles technologies offrent aux jeunes pour impacter positivement leurs activités et à explorer d’autres voies », indique Bernabé Gansonré, coordonnateur du CEID.
Pour cette 3ème édition, plusieurs activités seront à l’ordre du jour. Parmi ces activités, il y a la formation de 500 jeunes dans différents métiers dont le marketing digital qui a débuté ce matin; 11 projets sur une soixantaine ont été retenus pour la phase finale qui aura lieu le 02 avril 2021. En plus de ces activités, il y a des compétitions inter-établissements en débat d’art oratoire, en dictée, en culture générale, en slam et en humour.

Un panel sur le thème central sera animé le 01 avril 2021 par la présidente du comité Director Africa tomorrow, Bintou Diallo et le producteur manager d’artistes, Ismaël Papus ZONGO.
Pour Nestor Batio Brassière, vice-président de l’Assemblée nationale, par ailleurs patron de cette 3ème édition, « l’emploi c’est la question fondamentale pour tout jeune dès son inscription à l’école ». Il pense qu’au Burkina Faso et aussi pour la plupart des pays africains, il va falloir que l’on change de vision en se disant que l’on peut aller à l’école sans forcément être employé par l’État. « Mon message à l’endroit des jeunes est qu’ils doivent oser entreprendre, oser s’engager car tout est possible. Souvent ils ont la volonté mais ils ont peur d’échouer. Lorsqu’on a cette volonté d’entreprendre, ceux qui veulent le faire peuvent réussir. L’État aussi, à son niveau, doit mettre en place les conditions nécessaires pour accompagner ces jeunes qui veulent s’engager », a-t-il ajouté.
« Au titre des difficultés, elles sont légions mais ne pourront pas estomper notre marche dans la mise en œuvre du présent projet qui a pour objectif principal d’encourager les jeunes à l’entrepreneuriat en milieu scolaire et universitaire et à croire à leur potentiel de créativité », fait noter le coordonnateur du CEID qui n’a pas manqué de réitérer ses remerciements à toutes les personnes qui ont contribué à la tenue de cette 3ème édition.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf