lundi 22 septembre 2025
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Villages réinstallés dans le Djôrô et le Tannounyan: « Dites à IB que nous le remercions ! »

Au Burkina Faso, la vie a repris son cours dans plusieurs localités jadis sous occupation des groupes armés terroristes. Les efforts conjoints des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) ont permis à des milliers de déplacés internes de retourner chez eux. Dans les régions du Djôrô (ex Sud-Ouest) et du Tannounyan (ex-Cascades), plus d’une centaine de villages ont été reconquis et réinstallés, redonnant espoir à leurs habitants. La paix renaît, les services sociaux de base fonctionnent, et les populations retrouvent leur vie d’antan. Constat !

Lundi 15 septembre 2025. Le jour se lève sur Sirimaly (nom fictif), commune de plus de 45 000 habitants située dans la province de la Comoé, région du Tannounyan Un vent matinal souffle sur le village qui s’éveille au rythme des chants d’oiseaux et des coqs. Dans certaines concessions, de la fumée s’échappe des toits des cases. Sous les caïlcédrats situés au centre du village, les vendeuses de beignets sont déjà à l’œuvre, les poêles sur le feu, l’huile mijotant. Boutiques et commerces ouvrent, les premiers clients affluent. Le village s’anime.

La vie a repris son cours à Sirimaly

À quelques pas de là, un groupe de femmes s’affaire autour d’une pompe. C’est la routine matinale avant de rejoindre les champs. Le pied fermement posé sur la pédale, la vieille Yatara (nom d’emprunt) puise son eau, le visage serein. Le liquide jaillit du tuyau et se déverse dans la bassine disposée en dessous. Une fois remplie, elle la charge sur sa tête et regagne sa concession pour préparer le petit-déjeuner familial avant de partir au champ. Une scène banale aujourd’hui, mais il y a deux ans, le village était désert.

Le 24 novembre 2022, en effet, une attaque ciblant la brigade territoriale de gendarmerie du village avait contraint les habitants à l’exil. Beaucoup avaient trouvé refuge dans la ville Chef-lieu de la province, d’autre à Banfora ou Bobo-Dioulasso. Yatara, elle, s’était installée dans un autre village à une trentaine de kilomètres d’ici. Avec sa famille, elle y a broyé du noir. Aujourd’hui encore, quand elle se remémore cette période, son visage se crispe, ses yeux s’embuent. « C’était un calvaire. Il fallait marcher pour rejoindre la ville. Les plus fragiles ont laissé la vie sur le chemin . Là-bas, on nous a bien accueillis, mais tout nous rappelaient que nous n’étions pas chez nous. Nous étions des étrangers à quelques kilomètres de notre propre village. Trouver à manger était tout un combat. Quand ton enfant tombait malade, c’était la croix et la bannière », confie-t-elle dans un soupir.

Yatara a retrouvé sa terre

Aujourd’hui, grâce aux actions offensives des forces combattantes, plus particulièrement du 15e Bataillon d’intervention rapide (BIR 15), Yatara a retrouvé sa terre natale. Une joie qu’elle dit comparable à nulle autre. « Je peux mourir tranquillement maintenant ! Je suis de retour chez moi. Et je sais que si je meurs aujourd’hui, je serai enterré sur la terre qui m’a vu naître. C’est un grand bonheur et je dis merci à tous ceux qui ont œuvré, à commencer par le BIR 15 et notre fils, le Capitaine Ibrahim Traoré. Que Dieu leur accorde longue vie et les protège », bénit-elle.

« Nous sommes de retour, nous ne bougerons plus d’un iota ! »

Sirimaly est désormais une commune reconquise, symbole d’un Burkina Faso résilient et victorieux. Ses 28 villages ont été pacifiés et réinstallés. Les populations reprennent leurs activités et la vie retrouve son rythme. Maïmouna (nom d’emprunt), quadragénaire et habitante du village, a aussi reprit goût à la vie. Assise devant sa concession, occupée à préparer le petit-déjeuner, elle ne nous a pas quitté des yeux depuis que nous sommes entrés chez dame Yatara.

Les populations ont repris leurs activités socioéconomiques

Après notre échange avec la vieille, nous la rejoignons donc dans sa concession, où, nous la trouvons en pleine cuisine. Pendant qu’elle s’affaire sur le feu, ses enfants jouent autour d’elle. L’atmosphère est conviviale. Pourtant, cette sérénité n’était encore qu’un rêve lointain il y a peu. Comme tous les habitants du village, sa famille avait été contrainte à l’exil. Mère de cinq enfants, la quadragénaire revient de très loin.

« Il faut vivre loin de chez soi pour comprendre l’importance d’y revenir. Nous étions à une quarantaine de kilomètres, mais ici, c’était devenu la propriété des terroristes. Ils occupaient nos maisons, tuaient nos animaux, faisaient ce qu’ils voulaient. Pouvoir revenir aujourd’hui est une grâce. Nous ne pouvons qu’être reconnaissants. », affirme-t-elle.

Maïmouna traduisant sa gratitude aux FDS et VDP

Cette année, Maïmouna affirme avoir cultivé du maïs et du gombo. Avec des pluies abondantes, elle espère une bonne récolte. Elle ne tarit donc pas de gratitude envers son armée. « Nous prions le Bon Dieu de leur accorder victoire sur victoire afin qu’ils ramènent la paix dans tous les villages du pays », lance-t-elle.

L’autre symbole du retour à la vie à Sirimaly, ce sont les services sociaux de base qui sont tous fonctionnels. L’administration, la santé et les services publics sont de retour. À la mairie, toutes les activités ont repris, quand bien même les stigmates du passé demeurent visibles : le bâtiment principal porte encore les marques des exactions terroristes. Les impacts de balles sur les murs rappellent toute la barbarie de ces hommes sans foi ni loi qui régnait en maîtres par ici.

Le service de l’état civil est fonctionnel à Sirimaly

Nous y trouvons Seydou O., premier vice-président de la délégation spéciale. Comme les autres habitants, il est revenu dans la localité en novembre 2024, grâce à l’accalmie obtenue par les actions des Forces de défense et de sécurité (FDS). D’après ses explications, tous les services de la mairie fonctionnent à ce jour. « Aujourd’hui nous sommes de retour chez nous, c’est l’essentiel. Nous en sommes fiers », affirme-t-il, ajoutant que le seul bémol reste l’espace de travail.

Le bâtiment principal ayant été saccagé, l’ensemble des services est désormais regroupé dans un seul édifice. Mais cela, assure-t-il, n’entame en rien la détermination des agents municipaux. « Bien que toutes les conditions ne soient pas réunies, nous sentons que nous sommes chez nous, et cela n’a pas de prix. À un moment, nous avions perdu tout espoir. Donc c’est avec beaucoup de fierté et de joie que nous avons recommencé à travailler. Si la population, malgré ce qu’elle a vécu, est revenue, ce n’est pas nous qui allons rester en arrière », confie le vice-maire.

Seydou O., Vice – PDS de Sirimaly

Pour Seydou, ni la peur ni la menace ne feront à nouveau fuir les habitants de Sirimaly. La plupart ont d’ailleurs rejoint les rangs des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de contribuer à la sécurisation du village. « Quand on a été contraint de fuir son village, on mesure tout le bonheur d’y revenir. Aujourd’hui, plus rien ne pourra faire partir ces populations-là. Nous sommes de retour, nous ne bougerons plus d’un iota de nos terres », lance-t-il, déterminé, avant d’exprimer sa gratitude aux forces combattantes qui ont permis ce retour à la vie.

Si Sirimaly respire cet air de sérénité, c’est grâce à la présence vigilante du détachement militaire et des VDP déployés sur place. En effet, depuis l’avènement du Capitaine Ibrahim Traoré, l’armée burkinabè applique une triple stratégie blasée sur la reconquête, la réinstallation et la consolidation. Ainsi, chaque village libéré est aussitôt doté d’un poste de VDP ou d’un détachement militaire pour assurer sa protection.

VIDEO : Entretien avec le Lieutenant Gadiel ⤵️

C’est ce que confirme le Lieutenant L.C., chef du détachement de Sirimaly, connu sous son nom de guerre « Gadiel ». Lui et son unité ont été déployés après les opérations ayant permis la reconquête. « La commune était quasi inaccessible depuis 2023. Il a fallu l’intervention des FDS pour neutraliser les groupes armés terroristes. On a complètement nettoyé la zone. Aujourd’hui, tout est calme. La population s’adonne à ses activités sans crainte, et nous restons toujours prêts à faire face à toute éventualité », explique-t-il.

75% au BEPC après le retour de l’école à Lodougou

À une vingtaine de kilomètres de Sirimaly, les efforts des forces de défense et de sécurité et des VDP ont également permis de libérer et réinstaller une autre localité que nous appellerons Lodougou. Après une trentaine de minutes de route, nous arrivons à un checkpoint tenu par les VDP. Certains prennent le thé sous un hangar, d’autres veillent attentivement sur la voie. Après les salutations, nous pénétrons dans Lodougou. Le village vit, le village respire. Aux abords de la route, les habitants ont repris leurs activités socio-économiques. Mécaniciens, menuisiers, boutiquiers et vendeuses de condiments redonnent vie à la place du marché.

VIDEO | Djôrô et Tannounyan : La vie renaît dans une centaine de localités réinstallées ⤵️

Soumaïla (nom d’emprunt), mécanicien de motos, en fait partie. En 2022, il avait dû fuir à une quinzaine de kilomètres pour sauver sa famille. « Ici, on n’a pas attendu que ça chauffe avant de partir. On voyait les villages voisins déguerpir et nous avons suivi. Les terroristes étaient aux portes, nous ne pouvions plus aller au champ », se souvient-il. Depuis une année, il a repris son activité et cultive même du maïs en plus de la mécanique. « Aujourd’hui, la paix est de retour. Nous espérons qu’elle durera pour toujours. On prie pour que plus jamais les populations ne soient obligées de fuir », lance-t-il.

Le vent de paix qui souffle à Lodougou a ramené avec lui l’école. Rassurés par l’évolution positive de la situation sécuritaire, les enseignants ont effectué leur retour depuis bientôt un an. Ce 15 septembre, c’est jour de rentrée administrative. Nous visitons l’école primaire et le CEG. Sous un arbre de la cour, un groupe d’enseignants causent sereinement.

L’école est de retour à Lodougou

L’établissement, rouvert l’année dernière, porte encore les marques du passage des terroristes : murs criblés de balles, douilles jonchées au sol. « Quand nous sommes revenus, l’école était pillée. Ils sont partis avec les plaques solaires et ont totalement détruit les documents administratifs », explique Sylvain (nom d’emprunt), directeur de l’école primaire, l’air dépité.

Il confie que malgré tout, le moral du corps enseignant est resté intact. Et les résultats scolaires de 2024 – 2025 l’attestent. L’année dernière, les petites classes ont fait 100 % de réussite, avec un taux élevé de passage en niveau supérieur. Au CEG, les enseignants ont obtenu un taux de réussite de 75 % au BEPC.

« Nous sommes tous VDP », Sylvain, Directeur de l’école primaire de Lodougou

« Actuellement, nous sommes tous des VDP. On a compris que cette guerre est une affaire de tous. Qu’on soit personnel de l’éducation, élève ou militaire, on doit tous donner le meilleur de nous-mêmes pour que ça finisse. C’est pourquoi nous sommes là et nous nous battons aussi sur le volet éducatif, en donnant le meilleur aux enfants », insiste pour sa part Issouf T., directeur du CEG.

« Aujourd’hui nous revivons… »

À Lodougou, le retour à la vie se constate aussi au centre de santé. À quelques pas du CEG, le CSPS est animé comme aux beaux jours. Après des mois de silence, les couloirs de l’hôpital résonnent à nouveau des voix de patients venus chercher soins et réconfort. Dans la cour, des femmes attendent leur tour avec des enfants sur le dos, tandis qu’à la maternité, des sages-femmes s’affairent auprès des futures mamans.

L’hôpital est à nouveau fonctionnel

Le dépôt pharmaceutique, également, ne désemplit pas. « Le CSPS avait été fermé en décembre 2022 et a rouvert en mai 2024. Depuis, nous enregistrons entre 30 et 40 malades par jour », explique Boniface O. (Nom d’emprunt), infirmier chef de poste, qui exprime sa reconnaissance aux FDS et VDP pour la sécurisation de la zone.

Cette reconnaissance est aussi portée par le chef du village de Lodougou. Lui, qui avait dû abandonner son palais et le village de ses ancêtres, pour chercher refuge chez ses voisins. Il se souvient encore de la peur qui régnait alors. A en croire ses propos, la localité était devenue si dangereuse que même le chemin du retour était une bataille à gagner. « Les salauds (les terroristes) avaient complètement miné la route. Pour nous ramener, l’escorte est partie de la ville à 8 heures du matin. Nous ne sommes arrivés qu’à 22 heures. Pourtant, entre la ville et ici, il n’y a que 15 kilomètres. C’est dire l’effort qui a été fourni. Ils ont dû désamorcer de nombreuses mines avant de nous ramener », raconte-t-il, assis sur sa chaise.

Le CSPS de Lodougou a rouvert ses portes

Aujourd’hui, selon le chef, les 24 villages rattachés à Lodougou ont été réinstallés. La sécurité est revenue, et les habitants ont repris leurs activités, rassurés par la présence des VDP en poste dans la zone. L’occasion pour lui de traduire sa gratitude au BIR 15 et à l’ensemble des Forces de défense et de sécurité qui ont permis ce retour à la vie.

« Nous étions au bord du gouffre, mais aujourd’hui nous revivons. Et nous n’avons aucune intention de repartir ailleurs. Ce sont nos terres, et nous les défendrons coûte que coûte. Nous avons foi que notre pays vaincra cette hydre-là », lâche-t-il d’une voix ferme, le regard déterminé.

« Nous revivons », Chef du village de Lodougou

« Dites à IB que nous le remercions ! »

À une cinquantaine de kilomètres de Lodougou, les populations de Dianfara (nom fictif), dans le Tannounyan, respirent elles aussi, ce nouveau vent de quiétude. Contraints d’abandonner leur village en 2023, elles sont de retour depuis bientôt un an. En cette période champêtre, le village paraît presque vide quand nous arrivons. Les habitants, cultivateurs pour l’essentiel, ont déjà rejoint leurs champs.

Des femmes du village de Dianfara en pleine activité champêtre après leur réinstallation

Au détour d’un sentier, nous tombons sur un groupe de femmes, le dos courbé dans un champ d’arachides. Elles arrachent les mauvaises herbes autour des jeunes plants d’arachide. C’est Risnata, la plus âgée du groupe, qui prend la parole pour raconter ce que son village a traversé à cause des terroristes.

Selon ses souvenirs, la population a dû fuir en avril 2023 après l’incursion des groupes armés. Grâce aux actions des forces de défense et de sécurité, les habitants ont pu revenir l’année suivante. Depuis, la quiétude est revenue.
« Aujourd’hui ça va. Il y a la sécurité. Et la peur s’est dissipée. Sinon, il fut un temps où le simple fait de vous voir venir nous aurait fait fuir. Avec les VDP qui veillent, on est sereins », confie-t-elle.

Risnata, habitante de Dianfara

Elle ajoute que toutes les routes sont désormais praticables. La zone, précise-t-elle, a été entièrement sécurisée par les forces combattantes, qu’elle remercie chaleureusement, avant de s’écrier : « Quand vous arriverez, dites à IB (Capitaine Ibrahim Traoré) que nous le remercions ! ».

Outre Sirimaly, Lodougou et Dianfara, plusieurs autres localités des régions du Djôrô et du Tannounyan ont été reconquises et réinstallées grâce au courage et aux sacrifices des forces combattantes. Selon le Capitaine Magnan, qui a succédé au Capitaine Panthère à la tête du BIR 15, la quasi-totalité des villages autrefois désertés ont aujourd’hui retrouvé vie. Une avancée rendue possible par une série d’opérations, dont la plus emblématique reste l’opération « Ouragan ».

Voir en vidéo l’intervention du Capitaine Magnan ici⤵️

Cette opération, explique-t-il, a mobilisé les BIR 15, 17 et 7 autour de trois missions principales : détruire les bases terroristes dans les deux régions, rouvrir les axes routiers en neutralisant les engins explosifs improvisés, et consolider les zones reconquises.

« Dans le cadre de cette consolidation, il y a eu la formation et l’installation des VDP dans les villages réinstallés. C’est principalement cette vaste opération qui a permis la reconquête et la réinstallation. À ce jour, plus d’une centaine de localités ont été ainsi reprises et sécurisées dans cette zone », détaille le Capitaine Magnan.

La saison s’annonce bonne dans cette partie du pays

A ce jour, poursuit-il, les régions du Djôrô et du Tannounyan sont quasi entièrement pacifiées, et des mécanismes sont mis en place pour consolider cette reconquête et éviter toute résurgence du terrorisme. Le seul défi, à l’en croire, demeure la frontière avec la Côte d’Ivoire, où les groupes armés trouvent refuge lorsqu’ils sont en difficulté.

« Avec les différentes opérations que nous avons menées, nous avons détruit les bases terroristes sur notre sol. Mais comme, de l’autre côté, il y a la frontière, ils traversent et s’y réfugient. Comme nous ne pouvons pas franchir cette limite, ils y sont comme sains et saufs. Et à partir de là-bas, ils font souvent des incursions », déplore-t-il, tout en assurant cependant, que des mesures sont prises pour renforcer la sécurité dans cette partie du pays.

Le drapeau burkinabè flotte à nouveau dans plusieurs localités du Djôrô et du Tannounyan

Aujourd’hui, la situation est donc marquée par une réelle accalmie dans le Djôrô et le Tannounyan. La vie a repris son cours, et les populations se consacrent à nouveau à leurs activités, sous la protection des forces de défense et des Volontaires pour la Défense de la Patrie. Comme ici, l’espoir renaît aussi dans bien d’autres parties du Burkina Faso. D’est en ouest, du nord au sud, le drapeau national flotte de nouveau dans des localités autrefois sous emprise terroriste. L’espoir renaît, un nouveau soleil se lève, porté par le vent de la paix et forgé par le courage et la détermination des fils et filles du pays, sous l’impulsion du Chef suprême des armées, le Capitaine Ibrahim Traoré.

Oumarou KONATE

Minute.bf

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