L’édition 2025 du Tour du Faso a été marquée, comme à l’accoutumée depuis 2019, par le soutien du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B). Un partenariat qui va bien au-delà du simple mécénat sportif, il s’inscrit au cœur de la mission du FSR-B, celui de garantir des routes fiables pour les Burkinabè et les cyclistes. La remise officielle de l’écharpe du FSR-B à un coureur cycliste marque un symbole fort de l’engagement du Fonds au Tour du Faso. C’était à l’étape 6 du Tour entre Ouagadougou et Pô, ce mercredi 29 octobre 2025.
Le Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) marque d’une pierre blanche le Tour du Faso 2025.
En effet à en croire Victor Modeste Yanogo, Directeur technique du Fonds spécial routier du Burkina (FSR-B) la mission du Fonds, « c’est de collecter les ressources et d’assurer le financement efficace de ce réseau routier ».
C’est dans cette logique que s’ancre le soutien à la grande boucle cycliste du Faso 2025. M. Yanogo a insisté sur l’impact et la pérennité de cet accompagnement.
Le soutien du FSR-B se concrétise par une mesure significative pour la caravane du Tour. « Vous avez remarqué que la caravane ne paye pas les péages et c’est ça aussi qu’il faut noter, que c’est la contribution du Fonds Spécial Routier du Burkina à pouvoir faciliter le passage de la caravane », a salué le directeur technique du FSR-B. Mais cette facilitation s’accompagne d’une mission de pédagogie. M. Yanogo a profité de cette vitrine pour sensibiliser les usagers de la route de pourquoi ils doivent s’acquitter des droits de passage au péage. « Parce que c’est un droit qui permet justement d’améliorer et de développer le réseau routier, d’améliorer la fluidité du trafic et de pouvoir moderniser notre système routier au Burkina Faso », a-t-il expliqué.
Au-delà de l’aspect technique, le Directeur technique n’a pas caché son émotion en suivant l’épreuve, notamment lors du passage au péage de Pô. « J’ai eu beaucoup d’émotions, parce qu’au niveau du poste de péage à l’entrée de Pô, nous avons vu notre compatriote +Paul Daumont, ndlr) qui était justement en tête de la course, ça nous a donné un sentiment de joie », a-t-il avoué.
Un espoir de victoire d’étape finalement déçu, mais qui n’entame en rien la fierté et l’optimisme. « Malheureusement, à l’arrivée, on a constaté vraiment qu’il n’a pas pu remporter cette victoire d’étape, mais je pense que rien n’est perdu et c’est d’abord de féliciter tous les coureurs et d’encourager encore l’équipe du Burkina Faso de pouvoir redoubler de force, parce qu’il y a encore des étapes, il y a encore beaucoup de victoires justement à remporter. Donc, on est confiant et le Burkina Faso, on ne se décourage jamais », a espérer Victor Modeste Yanogo.
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Mathias KAM
Minute.bf