Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a tenu ce lundi matin 18 novembre 2019 une conférence de presse, à Ouagadougou. L’objet de cette conférence: faire cas de « la situation sociale au Burkina Faso, en particulier celle des nombreux déplacés internes qui souffrent le martyr du fait de l’insécurité et des attaques terroristes ».
Les terroristes et leurs alliés toujours dans leur volonté de déstabiliser le Burkina Faso procède désormais « à des déplacements massifs de populations via des menaces, des intimidations physiques et morales, des exécutions sommaires… », a laissé entendre Issika Ouédraogo, Président du CISAG à l’entame de cette conférence de presse. Cette façon de faire des terroristes selon lui, vient rendre encore plus complexe la recherche de solutions pérennes aux difficultés actuelles, sur le plan économique et social.
Toujours, selon Issaka Ouédraogo, la peur d’être tué par les terroristes pousse les habitants des zones en proie à ce mal à venir vers les camps de réfugiés. Cependant, si rien n’est fait, ce flux migration pourrait faire environ « 700 000 déplacés internes d’ici décembre selon leurs sources ».
Réponse du CISAG à l’appel du président Kaboré
« Nous souscrivons à l’appel récent du Chef de l’Etat suite à son message à la nation en faveur d’une mobilisation générale pour lutter efficacement aux côtés de nos forces de défense et de sécurité contre les forces du mal », a fait savoir le président du CISAG. Ainsi, Issaka Ouédraogo demande aux autorités d’apporter dans les meilleurs délais les clarifications nécessaires en lien avec cette annonce et sur les mesures relatives à son applicabilité « car l’urgence est là ». Donc, que le gouvernement et l’Assemblée nationale s’accordent rapidement sur les lignes budgétaires pour soutenir cet effort de mobilisation qui n’a pas de prix.
C’est pour cela que le CISAG, selon son président, en lien avec des spécialistes de la prise en charge psychologique, œuvre pour une prise en charge psychologique des populations concernées. Par ailleurs, il invite les structures étatiques et les institutions internationales à ne pas négliger cet aspect.
Enfin, le CISAG a salué les messages d’encouragements de la part du Pape François, informations sur Vatican New et du secrétaire général des Nations unies, l’ONU, preuve selon Issaka Ouédraogo « que la situation que vit le Burkina Faso ne laisse pas indifférent au plan international ».
Élisée Tao (Stagiaire)
Minute.bf