Dans le cadre des initiatives Publiez ce que vous payer (PCVQP), l’Afrique de l’ouest francophone et en collaboration avec le Secrétariat international basé à Londres, le PCQVP du Burkina Faso à produit deux rapports. Le premier rapport porte sur la stratégie à mettre en place pour mieux capter la rente minière dans les différents pays. Le deuxième rapport rapport porte sur une étude d’évaluation de la mise en œuvre des exigences de la norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) 2019 relative à la prise en compte du genre dans le processus ITIE au Burkina Faso. Ce deuxième rapport a été présenté le 4 novembre 2019 au cours d’un atelier qui a réuni la société civile, le ministère des mines, le ministère en charge de la promotion des femmes et aussi certaines organisations internationales.
Publiez ce que vous payer (PCVQP) Burkina Faso a présenté le Rapport de l’étude d’évaluation de la mise en œuvre des exigences de la norme ITIE 2019 relatives à la prise en compte du genre dans le processus ITIE au Burkina Faso. Cette présentation entre dans le cadre du Projet de promotion de l’égalité de genre dans la gouvernance du secteur minier au Burkina Faso.
L’objectif de cet atelier était d’informer sur le contenu du rapport et aussi de proposer des recommandations pour que le jour où il y aura une évaluation, l’aspect genre ne soit pas un aspect qui puisse ramener le Burkina en arrière, a expliqué Élie Kaboré, membre de PCQVP Burkina Faso, qui a donné une communication sur la question du genre.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet, il était prévu la réalisation d’une etude pour évaluer le niveau de mise en oeuvre des exigences genres continue dans les normes ITE depuis 2019. L’analyse a ainsi permis de passer en revue les partis de la norme où se trouve le genre, pemièrement en terme de représentativité homme – femme dans le groupe.
Il ressort dans les études qu’au niveau de l’administration publique il y a surpopulation des femmes, a indiqué Élie Kaboré. Ainsi, a l’entendre, l’étude a mis l’accent sur le fait que les rapports ITIE désagrègent les données sur les emplois en sexe au niveau professionnel homme – femme, au niveau salarial homme – femme et en expatrié homme – femme. « C’est un bon point qui met en exergue la présence des femmes dans les mines », apprécie-t-il.
M. Kaboré a également indiqué que chaque rapport ITIE fait l’objet d’une publication au niveau local au tour d’un atelier public. Il s’agit là de travailler à ce que les femmes aient beaucoup plus d’informations sur les contenus de ces rapports.
Il y a plusieurs d’autres activités qui sont prévues dans le cadre de la mise en oeuvre de ce projet, confie Élie Kaboré. « On compte, au niveau du contenu local, voir comment les femmes se positionnent dans les entreprises qui ont des contrats avec les sociétés minières; on compte aussi promouvoir la bonne pratique au niveau du contenu local pour inspirer d’autres entreprises. Il y a aussi une formation prévue en leadership genre au niveau de la société civile », a détaillé M. Kaboré.
Aussi, poursuit-il, cet atelier a pour but de pousser les partis prenantes (l’Etat, la société civile et les sociétés minières) à prendre conscience de ces insuffisances et prendre en compte les recommandations.
PCDVP, pour rappel, met en oeuvre un projet sur la promotion du genre depuis 2018. Le projet est à sa 2e phase depuis 2020.
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