L’Organisation mondiale de la santé(OMS) a officiellement recommandé le lundi 02 octobre un deuxième vaccin antipaludique qui pourra changer la donne en Afrique. Elle prévoit, à cet effet, des demandes records des pays africains.
L’année 2023 est, une année, déterminante pour la lutte contre le paludisme. En effet, après le premier vaccin (sérum du RTS,S ou Mosquirix) qui a connu un succès considérable, l’OMS vient de recommander un deuxième vaccin (R21/Matrix-M), dans la lutte contre le paludisme.
« Ces deux vaccins brisent la chaîne de transmission en bloquant l’action du parasite avant qu’il ne passe la barrière hépatique (le foie), où il se reproduit avant de passer dans le sang. En cela, ils sont un outil précieux », commente Didier Ménard, professeur de parasitologie à l’Université de Strasbourg et membre de l’unité « génétique du paludisme et résistance » de l’Institut Pasteur de Paris.
Déjà, 30 pays ont demandé le déploiement en grande quantité du vaccin Mosquirix après le succès de la phase pilote menée en 2019 au Ghana, au Malawi et au Kenya, même si seulement 12 d’entre eux ont été satisfaits.
Le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC), le Liberia, le Niger, la Sierra Leone et l’Ouganda vont s’ajouter aux trois premiers Etats bénéficiaires et se partager les 18 millions de doses produites pour la période 2023-2025.
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