Les chrétiens célèbrent la Résurrection du Christ, le samedi 30 mars 2024. La Fête de la Pâques, célébrée ce dimanche 31 mars 2024, marque la fin du carême qui a duré 40 jours.
À la Chapelle des Rédemptoristes Saint-Gérard de Dassasgho, ils étaient nombreux les fidèles chrétiens à venir prier et louer Le Christ. « Alléluia ! Alléluia ! Christ est ressuscité. Il a vaincu la mort ! ». « Nuit de victoire ! Nuit de résurrection ! Nuit de Salut des Hommes ». Ainsi ont chanté les chrétiens catholiques du monde et particulièrement ceux du Burkina Faso.
Les fidèles chrétiens du Burkina Faso ont consacré, ces 40 jours de pénitence, de partage, à la prière pour la sécurité et la paix au Burkina Faso et dans le monde, pour la cohésion sociale, l’amour entre frères et sœurs, le vivre-ensemble et la tolérance religieuse.
A l’occasion, ces croyants ont renouvelé leur foi du baptême pour Jésus-Christ Ressuscité. En mémoire de leur baptême, ils ont été aspergé d’eau bénite, bougie allumée matérialisant la Lumière qui a jailli du tombeau.
Les fidèles catholiques ont imploré la Lumière du Christ Ressuscité sur la vie de chaque citoyen, sur les malades, les Personnes déplacées internes, les blessés de guerre et tous les souffrants.

Après l’Évangile selon St Marc en son chapitre 16, le père célébrant dans son homélie a indiqué que Dieu est amour.
« Nous sommes contents parce que le Christ est ressuscité. Mais il est passé par la mort, la passion pour être ressuscité. La passion qui est la souffrance, personne ne voudrait souffrir. Même si la vie est faite de souffrance, l’homme n’a pas été créé pour souffrir. Les maladies font souffrir les hommes de ce monde ; les catastrophes font souffrir les hommes de ce monde ; les conflits, les guerres font souffrir les hommes dans ce monde ; les mésententes, les incompréhensions dans les familles, dans nos communautés religieuses font souffrir les hommes ; les souffrances dans les foyers ont en rencontre beaucoup ; l’angoisse de la mort fait souffrir presque tous les hommes. Dieu ne l’a pas voulu, la souffrance de ces enfants. Cependant, satan, le malin, le semeur de trouble, le diviseur est arrivé à planter la souffrance au cœur de la vie des hommes. Qu’il s’agisse de la souffrance d’où qu’elle vienne, qu’il s’agisse de la mort même qui fait souffrir, Dieu source de la vie, source de la paix, s’est résolu d’être au côté de son peuple pour le libérer et le sauver. (…) La vie a jailli du tombeau. Nous croyons que nous vivons avec Lui. La mort n’a point de pouvoir sur Lui. Dieu est amour. Ce n’est que la Résurrection du Christ, la Pâques que nous célébrons qui peut nous conduire vers une véritable vie. C’est un grand mystère de libération que nous célébrons qui peut nous conduire vers une véritable vie. C’est un grand mystère de libération et d’espérance que nous célébrons. La vie a jailli du tombeau. Nous croyons que nous vivrons aussi avec lui. Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus. La mort n’a plus de pouvoir sur Lui (…) », a-t-il commenté.
Prières, adoration, louange et danse ont marqué la célébration de la vigile pascale.
Mathias Kam
Minute.bf