mardi 23 décembre 2025
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Réconciliation nationale : KKB chez le médiateur du Faso

Le ministre ivoirien en charge de la réconciliation nationale Kouadio Konan Bertin (KKB) a été reçu en audience par le médiateur du Faso Saran Sérémé ce lundi 24 mai 2021. Il était question d’échanges sur la mutualisation et le partage d’expériences.

Le ministre de la réconciliation ivoirienne Kouadio Konan Bertin, au cours de son passage chez le médiateur du Faso, a reconnu que les deux institutions travaillent sur la même matière. « Vous savez que nos deux structures travaillent sur la même manière, c’est à dire la réconciliation et la cohésion nationale », a-t-il indiqué.

Il précise que ces échanges ont eu pour but de mutualiser leurs intelligences, leurs efforts, leurs démarches, leurs initiatives de sorte à ce que la paix puisse régner dans cette partie de l’Afrique de l’ouest.

Il estime que la Côte d’Ivoire et le Burkina sont les moteurs de la sous-région comme la France et l’Allemagne en Europe. Il pense donc qu’il faut renforcer cet axe.

Saran Sere/Sereme, médiateur du Faso

« Les grandes choses en la matière sont celles qui se préparent dans le silence. Nos deux peuples attendent de nous des actes concrets. Actuellement nous sommes en cuisine et le plat vous sera présenté au moment venu », a-t-il dit.

A l’entendre, son séjour au Burkina a été fructueux. « Je suis venu comprendre les mécanismes et les fonctionnements autour du système de médiation, de réconciliation au Burkina. C’est des choses qui peuvent s’appliquer à la Côte d’Ivoire. Nous sommes venus, nous avons donné, nous avons reçu, nous repartons satisfaits », se rejouit-il.

Konan Kouadio Bertin, ministre ivoirien en charge de la réconciliation nationale

Le médiateur du Faso, quant à elle, affirme que le Burkina Faso a un accord avec la République de Côte d’Ivoire. « Cet accord a trait à tous les dossiers qui peuvent être requis auprès de l’institution médiateur du Faso ici contre l’administration en Côte d’Ivoire ou tout autre dossier qu’un ivoirien peut avoir au Burkina Faso», confie-t-elle, avant de préciser que cet accord est là pour renforcer le partage d’expériences qui aide à renforcer les liens séculaires qui existent entre les deux nations.

Elle a saisi l’occasion pour féliciter le ministre KKB pour l’initiative de la visite aux institutions qui œuvrent pour la paix et à la cohésion sociale.

Mireille Sandrine Bado
Minute.bf

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