dimanche 21 décembre 2025
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Protection sociale : Un atelier pour la dynamisation de la cellule interministérielle chargée des filets sociaux

Le Secrétariat permanent du Conseil national pour la protection sociale a réuni, ce jeudi 28 août 2025 à Ouagadougou, les acteurs de la cellule interministérielle spécialisée chargée des filets sociaux. Objectif : faire le point sur les dispositifs existants et explorer de nouvelles pistes pour mieux soutenir les ménages vulnérables. L’ouverture de la session a été présidée par le Secrétaire général (SG) du Ministère en charge de l’action humanitaire de la solidarité nationale (MAHSN), Émile Zabsonré.

Le Burkina Faso a fait depuis plusieurs années, le choix résolu d’inscrire la protection sociale au cœur de ses priorités de développement. Ce choix est fondé sur la conviction que la protection sociale constitue un levier « intouchable et incontournable » pour le renforcement du capital humain et la réduction des inégalités. Elle permet de promouvoir une société plus juste, plus solidaire et plus résiliente. C’est dans ce cadre qu’a été adoptée, en 2012, la Politique nationale de protection sociale (PNPS), qui a permis la mise en place des organes du dispositif institutionnel chargés de sa coordination et de son suivi-évaluation dont la cellule interministérielle spécialisée chargée des filets sociaux.

Selon le SG du Ministère chargé de l’action humanitaire, Émile Zabsonré, l’objectif global poursuivi par cette session est d’opérationnaliser la cellule interministérielle spécialisée chargée des filets sociaux et de renforcer la cohérence des interventions en matière d’assistance sociale.

De manière spécifique, il s’agira, à l’en croire, de « présenter la Stratégie nationale de protection sociale et son plan d’actions opérationnel, partager les outils de collecte de données relatifs aux interventions en matière de protection sociale, analyser l’état de fonctionnement de la cellule interministérielle spécialisée chargée des filets sociaux, discuter des problématiques spécifiques liées aux filets sociaux et formuler des recommandations concrètes et réalistes pour améliorer la qualité et l’efficacité de nos interventions ».

Selon ses explications, la mise en place de la cellule interministérielle spécialisée chargée des filets sociaux a pour mission spécifique de coordonner les programmes de filets sociaux, d’assurer le suivi de leur mise en œuvre et de contribuer à la cohérence de l’action gouvernementale et partenariat.

Pour l’atteinte de ces objectifs, M. Zabsonré a demandé aux participants de la session, des propositions concrètes pour une meilleure efficacité dans le cadre de la protection sociale au Burkina Faso. « Les résultats attendus de nos échanges sont à la hauteur des ambitions que nous nourrissons : une meilleure appropriation de la Stratégie nationale, une coordination renforcée des actions, un partage accru des outils, et surtout, une capacité collective à faire de la protection sociale un pilier solide de notre développement », a-t-il conclu.

Amédée Bamouni, SP-CNPS affirmant la nécessité de protéger tous les Burkinabè

Le Secrétaire permanent du Conseil national pour la protection sociale (SP-CNPS), Amédée Bamouni, a quant à lui, précisé que la protection sociale, et en particulier les filets sociaux, ne sont pas de simples actes d’assistance. Ils constituent, de ses dires, un ensemble de mécanismes mis en place par l’État et ses partenaires pour garantir à chaque citoyen le droit de satisfaire ses besoins essentiels et de renforcer son capital humain, indispensable à sa participation au développement du pays.

« Face aux multiples vulnérabilités, qu’elles soient liées aux situations de catastrophes, de pauvreté, d’exclusions sociales, ou de risques sociaux de tous ordres, personne ne peut rester insensible à la détresse humaine, d’où la nécessité de développer la protection sociale en général et en particulier les filets sociaux pour y faire face », a-t-il fait savoir.

Une vue des participants

Cette session qui va durer 72 heures, réunit 70 participants issus de différentes structures. Elle est soutenue par l’UNICEF.

Jean-François SOME

Minute.bf

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