Le directeur général de l’office national de sécurité routière (ONASER), lors de son intervention à l’ouverture de la session de formation des journalistes sur la sécurité routière qui se tient actuellement dans la cité du Cavalier rouge, est revenu sur la question du port de casque au Burkina Faso.
Adama Kouraogo ne comprend toujours pas pourquoi les motocyclistes burkinabè n’ont pas la coutume du port du casque de protection.
« Le Burkinabè refuse de porter le casque alors que c’est un équipement qui va avec la moto. Ce n’est pas un luxe ou un instrument de comble de porter le casque. C’est une nécessité vitale et dans tous les pays, quand vous regardez, le port du casque est naturel », a t-il déclaré.
Le DG de l’ONASER a également expliqué pourquoi il est difficile jusque-là de sanctionner ceux qui ne portent pas de casque même si les textes prévoient des sanctions à cet effet. « Dans notre pays, il y a des textes qui obligent les motocyclistes à porter le casque mais on dira pourquoi l’Etat ne sanctionne pas : on ne sanctionne pas tout un peuple. Quand c’est la majorité, c’est difficile de sanctionner », explique-t-il.
Mais Adama Kouraogo a rassuré qu’il y aura bientôt des répressions conformément aux textes. Cela permettra, selon lui, de ne pas décourager les bons élèves.
« Nous pensons qu’il faut allier sensibilisation et répression et nous avons déjà planifié des actions dans ce sens parce qu’il ne faut pas décourager ceux qui portent le casque», a t-il signifié.
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