La deuxième édition des 72 heures de la santé préventive a débuté ce mercredi 18 juin 2025 à Ouagadougou, sous la présidence du ministre en charge de la Sécurité, représenté par son conseiller, Thierry Tuina. Placée sous le thème « Psycho-traumatisme dans le contexte de terrorisme : stratégie de prévention et de résilience », cette activité prévoit à son programme des expositions, des consultations, des dépistages, etc.
Dans ce contexte de défis sécuritaires, la Police nationale initie, depuis maintenant deux années consécutives, 72 heures de la santé préventive à l’honneur de son personnel ainsi que de leurs familles. Ces 72 heures, selon Thierry Tuina, représentant le ministre Mahamoudou Sana, seront consacrées à des consultations (psychologiques, ophtalmologiques, dépistage de l’hépatite B et C, du VIH, des cancers du col de l’utérus…), des panels, des expositions, etc.

Il décrit cette initiative comme une offensive sanitaire opérée par la Police nationale afin de s’assurer de la santé de son personnel et de leurs familles, ainsi que de celle des populations. « Cela relève de notre responsabilité de mettre en place des stratégies efficaces afin de prévenir cet écart psychologique et renforcer la résilience des agents. Également, notons qu’il faut un esprit sain dans un corps sais », a-t-il soutenu.

Pour cette deuxième édition, le Directeur des services de santé de la Police nationale, le Commissaire principal de police David Daila juge satisfaisante l’organisation de cette initiative. « Nous sentons une amélioration de la fréquentation des services de santé par la police. Aussi, nous dénombrons à ce jour environ 24 services de santé sur le territoire national. Également, nous avons plusieurs centres de santé et, vraiment, nous sentons une amélioration de la fréquentation de ces services de santé par la police et la population », a confié le Directeur des services de santé de la Police nationale. Il a rassuré que le personnel sera orienté vers des services de santé spécialisés en cas de besoin, après le bilan de santé.

Convaincu que ces 72 heures permettront d’apporter des solutions adaptées à cette problématique cruciale, le représentant du ministre de la Sécurité a engagé les agents à participer, apprendre, partager les expériences et échanger, car, dit-il, « c’est ensemble que nous construirons une police plus forte, plus humaine et plus résiliente ».

La cérémonie a été officiellement lancée à travers des visites de stands. Notons aussi que les consultations seront gratuites tout au long de ces trois jours.
Nadège KINDA et Sakinatou ZOUNDI (Stagiaire)
Minute.bf