La police nationale, à travers sa brigade de recherches, a démantelé un réseau de faussaires composé de six membres. Ces présumés faussaires « s’étaient spécialisés dans le faux et l’usage de faux en écriture publique ou privée et de contrefaçon des sceaux de l’Etat ».
Dirigé par un nommé « Karinsaamba », le groupe ciblait potentiellement les candidats aux concours qui ne remplissaient pas les conditions d’âge et de diplômes, explique la police nationale. Et grâce à un savoir-faire dont lui seul détient les secrets, poursuit la police, Karinsaamba, seul spécialiste du groupe dans la confection des faux cachets et initiales des structures ou administrations étatiques burkinabè et d’autres pays étrangers, réussissait à établir toutes sortes de documents.

Ainsi, au cours de l’enquête, plus de six cent (600) faux documents et cachets contrefaits ont été saisis parmi lesquels des cachets de différentes administrations ou mairies, des extraits de naissance du Burkina et de la Côte d’Ivoire, des bulletins de notes, des certificats de nationalité et des casiers judiciaires, des copies de CNIB, des diplômes de CEP, CAP, BEPC, BAC et BEP burkinabé et ivoirien, des copies d’attestations diverses, des copies de passeport, des relevés bancaires, et plusieurs autres documents administratifs.
Après ce coup de filet, la Police nationale a salué la collaboration des populations sans lesquelles ce résultat ne pourrait être engrangé. Elle les invite, par ailleurs, à toujours dénoncer tout cas suspect aux numéros verts mis à leur disposition : 17, 16, et 1010.
Minute.bf