Ce jeudi 20 août à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, des étudiants étaient en mouvement d’humeur conformément au mot d’ordre de grève général lancé par la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF).
« Nous refusons d’être complice des forfaitures perpétuées par nos autorités; non à la surfacturation sur les inscriptions; non au paiement des tickets du restaurant universitaire par Orange money; non au retard et chevauchement des années académiques; non au retard dans le paiement des allocations ». Tels étaient les propos que prononçaient le groupe d’étudiants en mouvement d’humeur devant la présidence de l’université Joseph Ki-Zerbo.
Les manifestants ont tenté d’empêcher très tôt le matin, l’accès aux femmes qui sont chargées du nettoyage des locaux du campus, au niveau de la présidence de l’université. De là ils ont été maîtrisés par la CRS qui était présente sur les lieux.
Mais l’on peut constater que les salles restent vides et il n’y a manifestement pas de cours dans les amphis.
À signaler que c’est une manifestation générale dans les universités publiques ( Nazi Boni, Norbert Zongo ) où les salles sont également vides, d’après les militants de la FESCIBF.
Ce mouvement fait suite à un mot d’ordre de grève général lancé par la FESCIBF qui concerne toutes les universités publiques du Burkina Faso à compter du jeudi 20 au vendredi 21 août 2020, suivi d’une marche pacifique en direction du premier ministère pour les étudiants de Ouagadougou.
Hervé Kinda (Stagiaire)
Minute.bf