Réunis en session extraordinaire le samedi 12 août 2023, les parlementaires de la CEDEAO ont, pour la plupart, exprimé leur opposition à une possible intervention militaire au Niger. Composé de politiciens issus des différents États membres de la CEDEAO, le parlement souhaite organiser une nouvelle mission de médiation à Niamey.
Vingt-trois membres du Parlement de la Cédéao qui compte 115 sièges, ont pris part aux discussions virtuelles lors de cette session extraordinaire. La majorité d’entre eux sest prononcée contre une quelconque intervention militaire au Niger.
Les députés qui se sont prononcés contre une action militaire au Niger ont mis en avant les risques pour le pays mais aussi les conséquences sécuritaires pour l’ensemble de la région. De leur côté, les quelques députés qui se sont prononcés en faveur de cette option envisagée par les chefs d’Etat, ont, quant à eux, attiré l’attention de la plénière sur le fait que le parlement, en tant qu’institution de la CEDEAO, ne doit pas aller à l’encontre des décisions prises par l’institution communautaire contre les autorités militaires du Niger.
A l’issue de cette rencontre virtuelle, les représentants du Parlement de la Cédéao n’ont pas signé de résolution mais ils sont tombés d’accord sur l’idée de mettre sur pied une délégation pour tenter de poursuivre les négociations entre la CEDEAO et les membres de la junte au pouvoir à Niamey.
Minute.bf







Où était ce parlement quand la CEDEAO menaçait d’intervention ? Et si elle était intervenu avant l’expiration de son ultimatum ? Qu’allait dire son parlement aujourd’hui ? Et je suis convaincu que c’est parce que des voix se sont levées contre cette intervention sur les réseaux qu’elle a convoqué ce semblant de rencontre virtuelle.