Paris a répondu ce jeudi 18 août 2022, aux accusations des autorités maliennes d’être de connivence avec les groupes armés terroristes et de « leur larguer des armes. »
Dans une série de messages publiés sur son compte Twitter ce jeudi, l’ambassade de France à Bamako rappelle que « la France est intervenue au Mali entre 2013 et 2022 à la demande des autorités maliennes ». Et durant ces deux ans de présence, souligne la diplomatie française, « la France a libéré de nombreuses villes maliennes qui étaient tombées entre les mains des terroristes, notamment à Tombouctou et à Gao (…), neutralisé plusieurs centaines de terroristes (…) et mis hors d’état de nuire les chefs de l’Etat islamique et d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, deux figures historiques du terrorisme dans la région. »
Selon la représentation diplomatique française au Mali, « dans tous les communiqués des groupes terroristes, la France était jusqu’à son départ désignée comme l’ennemi numéro 1». Et le principal objectif, revendiqué par ces djihadistes, était selon l’ambassade, le départ de Barkhane.
Paris rappelle également la mort au Mali de 53 soldats français au cours des 9 dernières années dans cette lutte.
« Durant ces dernières années, la France a été meurtrie sur son propre territoire par plusieurs attentats terroristes menés par l’Etat islamique ou Al-Qaïda », ajoute la diplomatie française au Mali.
« La France n’a évidemment jamais soutenu, directement ou indirectement, ces groupes terroristes, qui demeurent ses ennemis désignés sur l’ensemble de la planète », termine l’ambassade.
Minute.bf