En marge de la journée internationale de la paix commémorée, ce lundi 21 septembre 2020, sous le thème : « Façonner la paix ensemble», le fonds des Nations unies pour la population au Burkina Faso (UNFPA) et différents réseaux de jeunessse ont organisé un panel, sur la question du « dialogue intergénérationnel sur la Paix et la Cohésion sociale», au siège de l’UNFPA à Ouagadougou.
C’est dans l’optique de faire bloc aux différents conflits, que le bureau Régional de l’UNFPA, AfriYAN et différents réseaux de jeunesse ont initié le panel pour un appel à l’action concrète et durable. En effet, avec les jeunes, les communicateurs ont pu mener des echanges marqués de temoyages, de partage d’expériences, d’enseignements et de conseils.

Les différentes communications, centrées sur les conflits interpersonnels et intergroupes, ont tenu en haleine les participants. Ainsi, Démé Issa, directeur de la prévention et de la gestion des conflits à la direction générale de la promotion et de la cohésion sociale, a indiqué, lors de sa communication, qu’en 2019, 1508 conflits ont été enregistrés et seulement 452 ont pu être résolus. « Ce chiffre est infime», reconnaît-il. Il plaide, alors, dans ses propos, pour l’acceptation mutuelle afin de faire barrage aux conflits et aux actes terroristes.
Il faut signaler, par ailleurs, que cette journée se tient à une période où les pays du G5 Sahel que sont le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad sont affectés par plusieurs attaques de groupes terroristes qui ont occasionné des pertes en vie humaine, des déplacements internes de population et un faible accès aux services sociaux de base.
Hervé KINDA (Stagiaire)
Minute.bf