40 conseillers du Conseil d’orientation et de suivi de la Transition (COST) ont été installés un peu plus tôt dans la matinée du vendredi 02 septembre 2022 par le président du Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba. À l’issue de la cérémonie, le président Damiba leur a adressé un message, quant à la responsabilité qui leur engage pour la réussite de la Transition.
Le Burkina Faso traverse la pire histoire de son existence. La situation sécuritaire qui en est sa manifestation la plus visible, n’est que la gangrène de tous les « petits problèmes que nous avons échoué à juguler pendant toutes ces années », souligne le Président du Faso d’entrée de jeu. Et pour Paul-Henri Sandaogo Damiba, « la donne doit changer ».
C’est pourquoi, poursuit-il, « nous avons pris l’engagement de faire en sorte que cette Transition constitue le point de départ d’une gouvernance de type nouveau ».
« Restaurer l’intégrité du territoire national, apporter une réponse efficace à la crise humanitaire, renforcer la gouvernance, assainir et refonder la vie politique, assurer un retour à une vie démocratique normale, œuvrer à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale : voici les grands chantiers de la transition », a rappelé le président Damiba à ses conseillers. Et d’appuyer que la vision qui sous-tend tous ces chantiers se résume en une seule phrase : « faire du Burkinabè l’artisan de son propre bien-être, de la stabilité et de l’essor de son pays ». Cette vision se décline sur tous les plans, à commencer par celui de la sécurité, a lancé Paul Henri Sandaogo Damiba.
« La tâche qui vous attend est immense », assène le président Damiba. A ses dires, il s’agira pour ses conseillers fraîchement installés d’ « analyser froidement et sans complaisance aucune tous les déterminants du devenir de notre Nation. Il faudra ensuite, à la lumière de nos expériences et de notre histoire, tirer leçon de toutes les insuffisances et de tous les manquements à l’origine de la crise profonde que vit notre pays. Les propositions que vous ferez constitueront la boussole qui guidera la transition pour qu’elle arrive à bon port. Aussi et surtout, votre apport permettra, de façon durable, de dépouiller notre pays des tares qu’il traîne depuis plusieurs années ».
Paul Henri Sandaogo Damiba a par ailleurs invité l’ensemble des conseillers à « assumer ce rôle, en toute humilité, en toute responsabilité, mais avec l’enthousiasme et la détermination d’œuvrer pour une cause noble, l’intérêt supérieur du Burkina Faso ».
Mathias Kam
Minute.bf