L’association song-taaba des femmes unies pour le développement (ASFUD) était ce vendredi 3 décembre 2021 dans les locaux de la mairie de l’arrondissement 1 de Ouagadougou. L’objectif de cette visite est d’échanger avec le premier responsable de cet arrondissement dans le cadre de leur initiative: « contribution des femmes à la prévention de l’insécurité et l’extrémisme violent dans les quartiers précaires de Ouagadougou ».
Sur place à la mairie, ces femmes porteuses de messages et de plaidoyers ont été reçues par le secrétaire général de la mairie. Les discussions ont duré près d’une heure et ont porté autour des thèmes sur l’insécurité grandissante dans certains quartiers avec les lots d’agressions et de viols que subissent les femmes.
« Nous vivons de nos jours dans un monde d’insécurité totale dans les régions mais aussi dans certains quartiers à Ouagadougou. Les femmes souffrent beaucoup avec les différentes agressions qu’elles subissent. Nous avions rencontré nos autorités pour faire un plaidoyer pour qu’ensemble nous puissions trouver des solutions afin de palier à ce phénomène », a indiqué la présidente de l’association Claire Rouamba.
Tout en saluant cette démarche, l’autorité municipale dit prendre note et promet porter leur message au plus haut niveau. « Il faut d’abord saluer cette démarche républicaine de la part des femmes de l’association ASFUD qui sont venues tirer sur la sonnette d’alarme concernant les problèmes d’insécurité; nous leur disons que leur plaidoyer n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Nous allons le porter au plus haut niveau pour voir ce qui peut être fait », a déclaré Idrissa Ouédraogo, SG de l’arrondissement 1.
L’association ASFUD existe depuis près de 20 ans et intervient dans la société pour le bien-être de la femme et de la jeune fille.
Mouni Ouédraogo
Minute.bf