Le Lieutenant Elvis Kapioko, Commandant des Brigades Routières de l’initiative présidentielle Faso Mêbo à Bobo-Diouloulasso, a fait, jeudi 7 août 2025, le point sur l’état d’avancement des travaux dans la région du Guiriko. Malgré les aléas climatiques en cette saison pluvieuse, le pavage, le terrassement et les aménagements progressent activement. Il a salué l’engagement des populations qui apportent soutiens matériel et moral à l’effort collectif. Faso Mêbo ne cherche pas à concurrencer les entreprises de BTP, mais à compléter et dynamiser les chantiers d’intérêt public, a-t-il rassuré.
Selon le Lieutenant Elvis Kapioko, Commandant des Brigades Routières Faso Mêbo à Bobo-Diouloulasso, l’initiative Faso Mêbo s’articule autour de deux volets majeurs dans la région de Guiriko (ex-Haut-Bassins).
Le premier volet concerne les travaux publics : construction de milliers de kilomètres de voiries urbaines et rurales, bitumage et pavage des routes, réhabilitation d’axes stratégiques (Bama–Samandeni, Koudougou–Yako), et réalisation d’infrastructures lourdes (hôpitaux, stades, plateformes industrielles, espaces verts), avec l’appui d’environ 900 engins.

Le second volet, humanitaire, consiste en des actions sociales et de proximité (dons, soutiens, solidarité), des initiatives de reboisement, d’embellissement et de civisme, ainsi que la promotion de comportements citoyens.
Les Brigades régionales, unités d’intervention de terrain, sont actives à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso et s’étendent progressivement à toutes les régions. Chaque brigade comprend une section terrassement, une section finition, une cellule logistique et sécurité.
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Certaines zones prioritaires bénéficient d’un allègement des procédures administratives pour accélérer les travaux. « Faso Mêbo n’est en compétition avec personne », a rassuré le Lieutenant Kapioko à l’endroit des entreprises.
Il a souligné que depuis avril 2025, plus de 450 agents sont mobilisés, avec une perspective d’atteindre 17 brigades au total. L’initiative répond à des urgences sous directive présidentielle et les contributions citoyennes soutiennent les actions sociales ; les grands chantiers sont financés par l’État.
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Les dons en nature (ciment, matériaux, etc.) sont réceptionnés et stockés localement dans de bonnes conditions, et leur gestion est en cours de digitalisation pour plus de transparence.
Le Lieutenant Kapioko a chaleureusement salué l’engagement des agents, y compris celui d’un instituteur qui a sacrifié ses congés pour participer au projet.
« Faso Mêbo est une rupture, fondée sur une gouvernance patriotique, une mobilisation populaire structurée et un modèle de développement local durable », a-t-il conclu. Selon lui, c’est un projet de société où chaque Burkinabè devient acteur de la refondation nationale.
Léandre Sosthène SOMBIE
Minute.bf