Le vice-président de la Guinée équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue, a accusé le lundi 20 octobre 2025, la France de « harcèlement systématique » et de « tentatives visant à saper la paix » dans son pays.
Selon de nombreux médias ayant relaté l’information, l’accusation intervient après la nomination, samedi dernier au prix franco-allemand des droits de l’homme, de l’activiste exilé en Espagne, Alfredo Okenve, que le pouvoir équato-guinéen considère comme un « traître » de la nation.
« La France récompense les instigateurs de haine, les incitant à perturber la paix et à agir contre leurs propres cultures et leurs frères », a dénoncé le vice-président Nguema Obiang. Il a accusé la France responsable de « toutes les tentatives visant à saper la paix en Guinée équatoriale ». Par là, il fait allusion à la « tentative de coup d’État de décembre 2017 », menée, selon lui, par des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française.
« La France s’approprie également nos biens et nos actifs par l’intermédiaire d’organisations comme Transparency Nous rejetons catégoriquement la politique de harcèlement systématique menée par la République française pour déstabiliser notre pays, comme elle l’a fait avec d’autres pays africains comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso, entre autres. L’Afrique en a assez de ces manœuvres », a-t-il fustigé.
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