Le Directeur de Cabinet du ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, monsieur Alassane GUIRE, a présidé, ce mardi 8 juillet 2025 à Ouagadougou, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de développement du Plan d’action anticipatoire pour les inondations au Burkina Faso.
Face aux défis posés par les effets du changement climatique et la récurrence des catastrophes naturelles, le ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, en collaboration avec ses partenaires, a entrepris l’élaboration d’un plan d’action visant à anticiper les inondations au Burkina Faso. Ce plan, inscrit dans le cadre de la gestion des risques de catastrophes, permettra de mettre en œuvre des mesures préventives pour atténuer les impacts potentiels sur les vies humaines, les moyens de subsistance et les besoins humanitaires.
Selon monsieur Vedaste KALIMA, Chef du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (UN-OCHA), agir en amont permet de renforcer la résilience des communautés et de préserver les acquis du développement.
L’atelier, qui réunit des représentants de départements ministériels, d’universités et d’institutions de recherche, du système des Nations Unies, d’ONG et de la Croix-Rouge, vise à identifier les déclencheurs et seuils d’alerte pertinents pour les inondations, ainsi que les activités anticipatives les plus efficaces.
Le Directeur de Cabinet, monsieur Alassane GUIRE, a souligné l’importance de la collaboration multisectorielle, de la complémentarité des expertises et de l’utilisation des données scientifiques pour développer un plan anticipatoire opérationnel, réaliste et durable.
Il a invité l’ensemble des acteurs à participer activement aux travaux et à nourrir les échanges de manière constructive, afin de produire un document de qualité dans les meilleurs délais, renforçant ainsi le dispositif national de gestion des risques de catastrophes liés aux inondations.
Cet atelier est organisé en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD).
𝗗𝗖𝗥𝗣/𝗠𝗔𝗥𝗔𝗛
Minute.bf