Le ministre burkinabé en charge du commerce, Abdoulaye Tall, a indiqué en conférence de presse du gouvernement ce 11 avril, qu’il y a un déficit dans la production. Ainsi, a-t-il précisé que le complément est assuré par les importations.
Selon ses explications, les importations ont un coût sur les prix qui sont fixés par l’État.
Concernant justement les prix du sucre en hausse, le ministre met en garde : « les prix sont convenus conformément à la loi. Si un acteur venait à modifier le prix d’une façon ou d’une autre, en dehors du cadre légal, c’est une infraction qui est sanctionnée par la loi ».
C’est donc dire, à en croire Abdoulaye Tall, que les commerçants qui seront pris en flagrant délit de hausse des prix payeront le prix fort de la loi. Il assure que des contrôles seront effectués sur le terrain.
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