L’Association peuple résilient Sahel pour la Cohésion sociale et le Développement (APR-Sahel) a mobilisé des veuves et orphelins des Forces combattantes tombées, ce samedi 26 juillet 2025, pour apporter de la main d’œuvre à l’Initiative Faso Mebô.
Quand il s’agit de la construction de la Nation, toutes les composantes de la société ont quelque chose à apporter. C’est ce qu’ont démontré les veuves et orphelins des Forces combattantes tombées au front pour la défense de la patrie, ce samedi 26 juillet 2025. En effet, s’ils n’ont pas pu offrir du ciment, du sable ou autre matériaux, ils ont offert ce qu’ils avaient de plus précieux pour la construction de l’édifice Faso : leurs « bras ». Sous la houlette de l’APR-Sahel, ils ont passé la journée sur le site de l’initiative Faso Mebô, au Lycée Philippe Zinda Kaboré, où ils ont contribué en main d’œuvre.

« APR-Sahel vient en aide aux veuves et orphelins des Forces de Défense et de Sécurité tombées au front pour la Patrie. C’est dans ce sens que nous avons mobilisé ces veuves, qui ont perdu leurs époux dans la Défense de cette nation, pour apporter leur pierre. Si leurs époux ont pu donner leur poitrine pour cette nation, elles également elles peuvent donner un coup de pelle », a expliqué Thomas Hien, président de APR-Sahel.
Pour lui, « c’est un devoir patriotique [qu’ils sont ]venus accomplir, en répondant à l’appel du chef de l’Etat ».

Saluant l’accompagnement que les veuves et orphelins des FDS tombées bénéficie de la part de l’APR-Sahel, la responsable de l’Association Femmes battantes Wend-Panga voit leur présence sur le site de Faso Mebô comme le prolongement de l’engagement patriotique des combattants tombés au front pour défendre la patrie.
« Nous ne pouvons pas prendre les armes mais nous pouvons au moins contribuer en main d’œuvre pour construire notre pays et c’est ce que nous faisons ce matin », a-t-elle soutenu, invitant chaque Burkinabè à s’impliquer et à prendre exemple sur les diverses personnes mobilisées sur le site chaque jour.

« C’est un devoir patriotique que tout le monde doit accomplir », dira Thomas Hien, avant de lancer ce message aux Burkinabè : « nul n’est assez pauvre, démuni ou assez jeune pour dire qu’il ne peut pas apporter sa pierre à la construction de la nation. Les autres n’ont pas de l’argent pour apporter du ciment mais nous avons nos bras, notre énergie pour offrir. Chacun dans son domaine peut apporter sa pierre ».
Franck Michaël KOLA
Minute.bf