Ce sont 70 jeunes évoluant dans le secteur informel qui ont été outillés sur la gestion d’entreprise. Ils ont reçu les mécanismes qui leur permettront de mieux gérer leurs entreprises afin de faciliter leur transition de l’informel vers le formel. Cette formation de 3 jours, coorganisée par le ministère de la jeunesse et la chambre de commerce, a pris fin le 30 juin 2021 à Ouagadougou.
Les participants ont été formés sur plusieurs modules durant ces trois jours de formation. Ils ont reçu une formation sur les mécanismes de gestion de leurs structures ou associations, et de leurs entreprises. Ces 70 participants, tous du secteur informel, ont été aussi reçus des outils qui leur permettront de transiter de l’informel vers le formel. Ils ont été aussi formés sur la gestion de leurs « petits fonds ». « Les trois jours étaient vraiment très riches pour nous parce que ce sont des formations qui nous manquaient beaucoup ; ce sont des formations sans lesquelles on ne peut pas aller de l’avant », a indiqué Moussa Dabo, président régional de l’économie informelle du centre. « Présentement nous savons comment gérer l’argent, nous avons comment faire évoluer nos entreprises », s’est-il réjoui.
Apollinaire Sibiri Compaoré, Directeur régional de la jeunesse, de la promotion de l’entreprenariat et de l’emploi du centre a d’abord fait savoir, dans son intervention, que le conseil régional de l’économie informelle est un démembrement du conseil national de l’économie informelle, qui sont toutes deux des structures reconnues par le ministère en charge de la jeunesse. « Nous sommes dans notre devoir de les accompagner à travers des actions de formation pour pouvoir leur permettre de s’outiller afin de pouvoir véritablement contribuer à l’essor de l’économie nationale », a-t-il signifié, souhaitant que les participants à la formation puissent mettre en pratique les connaissances acquises, qu’ils puissent aussi partager ces connaissances avec ceux qui n’ont pas pu prendre part à la formation, pour que tout le monde puisse contribuer, de façon inclusive, au développement économique du Burkina Faso.
Aïssata Yago/Dabo, est bénéficiaire de cette formation. A l’entendre, c’est une formation qui « vient à point nommé vu l’enjeu de notre économie en berne à cause de cette pandémie ». Il confie que le secteur informel est le plus touché par cette crise sanitaire, et cette formation, dit-elle, leur a permis d’avoir des fondamentaux qui peuvent les amener à relever les défis et les amener à se « remettre en cause, à avoir des acquis afin de devenir meilleur et de relever beaucoup de défis » ?
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