Présent à Ouagadougou avec une forte délégation malienne pour le FESPACO 2023, le premier ministre Malien Choguel Maïga animé conjointement avec son homologue burkinabè Apollinaire Kyélem de Tambèla, une conférence de presse, ce 24 février 2023.
La lutte contre le terrorisme en lien avec les principes de démocratie dans les deux pays est le principale sujet lors de ce rendez-vous avec la presse. Et à ce sujet le patron de l’exécutif Malien a été on ne peut plus clair. « La démocratie vient après la sécurité. Nous n’avons pas voulu, le Mali et le Burkina Faso faire comme dans d’autres pays où pendant 20 ans on a organisé des élections et puis un jour les partenaires ont décidé de partir et on voit les populations s’agripper aux trains d’atterrissages des avions pour quitter leur pays, les dirigeants étant partis avant », a expliqué le chef gouvernement malien, selon des propos rapportés par le journal Sidwaya.
Par ailleurs, Choguel Maïga a relevé que ces questions de démocratie, de problème communautaire sont juste fabriquées pour les distraire et qu’ils ont décidé de ne plus être distraits. « Nous avons décidé de ne plus être distraits, de nous consacrer sur la contradiction principale : lutter pour la paix des populations, leur donner la sécurité physique, alimentaire, éducationnelle, sanitaire et autres parce que sans sécurité, il n’y a pas de démocratie », a-t-il indiqué selon toujours nos confrères de Sidwaya.
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