Le premier ministre Lassina Zerbo était face à la représentation nationale ce vendredi 7 janvier 2022. Sa déclaration de politique générale qui a duré environ 45 minutes, a été appréciée par Halidou Sanfo, député de l’Union pour la renaissance/Parti Sankariste. Il estime que c’est une « une déclaration qui rassure et qui appelle tous les Burkinabè à s’engager aux côtés du gouvernement, à faire gagner cette guerre et à assurer le développement de notre pays ». Nous vous proposons sa réaction.
« Nous avons une bonne appréciation de la déclaration du Premier ministre. Il a axé sa déclaration sur un engagement à faire en sorte que la sécurité reviennent d’abord pour qu’ensuite les autres axes de développement puissent être effectifs. Cela veut dire concrètement qu’il nous laisse voir qu’au-delà de la lutte contre le terrorisme, les autres actions de développement vont se pour suivre. Il rassure donc les Burkinabè qui avaient commencé à avoir une certaine psychose. C’est vraiment une déclaration qui rassure et qui appelle tous les Burkinabè à s’engager aux côtés du gouvernement, à faire gagner cette guerre et à assurer le développement de notre pays.
En tant qu’acteur politique, nous sommes rassurés parce que tout ce qu’il a proposé, la lutte contre le terrorisme, c’est d’abord appeler l’ensemble des Burkinabè à s’engager. Quand vous avez cette confiance, cet engagement, c’est évident que nous allons réussir la lutte.
Mais une chose est de gagner les terroristes et une autre est de faire en sorte que les déplacés internes puissent regagner leur territoire. Dans sa déclaration, il donne des gages d’assurance en matière, par exemple, non seulement de lutte mais aussi de faire en sorte que l’administration puisse repartir avec ces populations qui avaient déjà fui leur territoire. Nous pensons qu’avec la contribution de tous, tous les Burkinabè sont appelés à cet engagement et nous pensons que c’est une bonne voie qu’il faut saluer.
Lors de sa déclaration, il a fait cas de la lutte implacable contre la corruption. Nous en tant qu’élus du peuple, nous saluons à sa juste valeur cette lutte. Même le terrorisme, les mécontentements des populations sont aussi alimentés par le défaut de sanctions. Par exemple, il y a des gens qui ont utilisé l’administration pour s’enrichir. Nous l’encourageons en tant qu’élus, en tant que Sankaristes à utiliser les mécanismes législatifs constitutionnels mis à la disposition pour pouvoir régler cela.
Ce que la population veut c’est que quand quelqu’un a fauté, qu’il puisse effectivement être corrigé. Nous avons vu de par le passé, des gens qui ont profité de leur position et qui ont été sanctionnés. C’est ce que nous attendons pour que les Burkinabè puissent vivre de leur travail de sorte à ce que les fruits de la croissance puissent profiter à l’ensemble des Burkinabè ».
Minute.bf
