Les premiers responsables du parti au pouvoir étaient face à la presse ce lundi 17 mai 2021 à Ouagadougou pour faire le bilan des 100 jours de Roch Marc Christian Kaboré à la magistrature suprême depuis son élection en novembre 2020 pour un second mandat. Au cours de cette rencontre avec les journalistes, les conférenciers se sont prononcés sur la crise qui secoue l’éducation depuis quelques semaines suite à l’annonce des réformes scolaires. Lesquelles réformes, selon les conférenciers, sont à mettre au compte des cent premiers jours du second mandat du président Kaboré.
« Nous disons au MPP qu’il ne faut pas inverser les rôles. Que chaque acteur joue sa partition dans l’intérêt supérieur de l’éducation burkinabè afin que les examens de fin d’année se déroulent dans les conditions qui satisfassent toutes les parties (personnel enseignant, apprenants, parents d’élèves et autorités). », a conseillé Simon Compaoré, président du parti du Soleil levant. Dans son discours, M. Compaoré a laissé entendre que son parti « désapprouve les approches irresponsables d’une partie de la classe politique qui nous éloignent d’une sortie de crise ».
Le MPP, par contre, poursuit-il, est solidaire du gouvernement et apprécie positivement toute réforme qui participe à l’amélioration du système éducatif. « Notre parti en appelle aux associations de scolaires pour une reprise des cours dans les meilleurs délais. », a-t-il conclu sur ce point inscrit à l’ordre du jour de la conférence de presse.
Minute.bf