Le conflit entre Israël et l’Iran se poursuit dans le Moyen-Orient. Au sixième jour du conflit, l’armée israélienne a annoncé, ce mercredi 18 juin 2025, avoir frappé des sites de production de centrifugeuses d’uranium et des usines d’armes en Iran. Téhéran (Iran) a pour sa part annoncé des répliques.
Près d’une semaine après le déclenchement du conflit, Israël continue de cibler l’arsenal nucléaire iranien. En effet, de nouvelles frappes à l’aide de « plus de 50 avions » ont visé dans la nuit de mardi à mercredi « une installation de production de centrifugeuses à Téhéran, de même que plusieurs sites de fabrication d’armes », a indiqué l’armée israélienne.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé la destruction de 2 bâtiments situés à Karaj, près de Téhéran, où « étaient fabriqués des composants de centrifugeuses ».
Face à tout cela, le dirigeant iranien Ali Khamenei a promis dans la nuit de mardi à mercredi sur X une « réponse forte au régime terroriste sioniste » d’Israël soulignant que celle-ci serait « sans pitié ». L’Iran a également annoncé mardi soir des attaques « punitives » imminentes contre Israël, appelant les habitants des grandes villes Haïfa et Tel-Aviv à évacuer. « L’Iran va répondre. L’Iran est déterminé à répondre aux attaques d’Israël et nous répondrons très, très, très sérieusement et fermement et c’est ce que nous faisons maintenant », a réagi l’ambassadeur iranien à l’ONU, Ali Bahreini, lors d’une conférence de presse à Genève.
Sur le plan humain, une ONG iranienne a chiffré 585 personnes tuées par les frappes israéliennes depuis le début de l’offensive. De son côté Human rights activists basée à Washington fait également état de 1 386 blessés sur l’ensemble du territoire iranien. Les autorités iraniennes, quant à elles font, toujours état de 224 personnes tuées.
Au plan international, le président français, Emmanuel Macron, a appelé ses concitoyens à Téhéran à éviter les déplacements de nuit. Emmanuel Macron a même envisagé de tenir un conseil de sécurité ce mercredi sur la situation au Moyen-Orient.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré pour sa part que l’Iran avait le droit « légitime » de se défendre face à cette série de bombardements d’Israël. Rappelons que les frontières aérienne iraniennes sont fermées, par contre les frontières terrestres sont elles ouvertes à la Turquie. « C’est un droit très naturel, légitime et légal pour l’Iran de se défendre contre la brutalité et le terrorisme d’État d’Israël », a déclaré le dirigeant turc, après avoir taxé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de « plus grande menace pour la sécurité de la région ».
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