Le gouvernement du Japon et le Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA), ont procédé à une signature de convention le 12 mars 2020 à Ouagadougou, pour l’exécution du projet de « Renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive ». Cette signature de convention s’est faite en présence de l’ambassadeur du Japon, le Japon qui est le bras technique et financier du projet, mais aussi en présence de la fondation KIMI portée par la première dame du Faso, qui elle, est chargée de l’exécution du projet.
Le projet de « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leur droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina », à en croire Auguste Kpognon, représentant, résident de l’UNFPA au Burkina, « a été développé conjointement par la Fondation KIMI représentée par la première dame du Faso, Sika Kaboré, l’Association Burkinabè pour le Bien-être familial (ABBEF) et la Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning (JOICFP), avec l’appui technique de l’UNFPA, en vue de répondre aux nombreux défis en matière de santé sexuelle et de la reproduction au Burkina.

M. Kpognon en situant le contexte du projet a rappelé que c’est au sommet de Nairobi au Kenya lors de la Conférence Internationale sur la population et le Développement (CIPD) que les représentants de toutes les nations ont reconnu que « la réalisation des Objectifs d’un développement durable, juste et inclusif doit reposer sur des actions qui répondent aux besoins et aux aspirations des jeunes filles et des femmes, des garçons et des hommes du monde entier ».
Aussi, en droite ligne avec ces objectifs, « la cérémonie de ce jour va sans nul doute contribuer à la mise en œuvre des engagements pris à Nairobi, principalement les engagements 8 et 11 intitulé : « s’appuyer sur la diversité démographique pour stimuler la croissance économique et parvenir au développement durable », a-t-il appuyé avant d’indiquer que c’est dans cet esprit et pour répondre aux nombreux défis en matière de santé sexuelle et de la reproduction, que le projet de « renforcement des capacités des adolescents à l’exercice de leurs droits en matière de santé sexuelle et reproductive au Burkina Faso », a été développé. Le projet est prévu pour couvrir les régions du Centre et du Centre-Ouest et particulièrement les districts sanitaires de Bogodogo, Sig-Nonghuin, Réo et Sabou, et a pour ambition de toucher 293 067 adolescents et jeunes.
La finalité de ce projet pour les jeunes

Ce projet à terme, devrait permettre d’accroître l’accès des adolescents et des jeunes aux informations et aux services de santé sexuelle et reproductive, de fournir des services de qualité aux jeunes dans les centres de santé et à travers les cliniques mobiles d’offres et de prestations, foi de Auguste Kpognon. D’un coût de plus d’un million huit cent milles francs, ce projet d’appui à la santé reproductive des jeunes et adolescents « est prévu pour durer 3 ans (2020-2022) et sera exécuté par la fondation KIMI, l’Association Burkinabè pour le Bien-être Familial (ABBEF) qui bénéficieront de l’appui technique de la Japanese Organization for International Cooperation in Family Planning qui est d’ailleurs le bras financier du projet », explique Auguste Kpognon.
L’ambassadeur du Japon au Burkina, Tamotsu Ikezaki, lui s’est dit satisfait d’avoir pu signer cette convention: « nous avons été impressionnés par la passion de la première Dame du Faso qui a mené le plaidoyer pour le financement de ce projet au profit de la jeunesse. C’est tout à fait naturel alors que nous soyons satisfaits d’avoir pu honorer nos engagements », a-t-il conclu.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf