L’association Songui-malgré des Jeunes Unis pour la Paix et la solidarité (ASJUPS) a tenu une conférence de presse ce jeudi 25 novembre 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre avec les Hommes de médias était d’apporter leur touche en vue d’apaiser le climat social.
Face à la situation sécuritaire actuelle qui suscite beaucoup de polémiques, l’ASJUPS appelle à soigner les vocabulaires pour éviter d’empirer davantage la situation. « Sortons de notre vocabulaire des propos stigmatisants quand bien même nous sommes de bords politiques différents. Evitons de jeter aux langues mielleuses et malintentionnées des citoyens à la vindicte populaire. Ne laissons pas les réseaux devenir des accélérateurs du désordre et du chaos social », a conseillé Moussa Tiendrebeogo, président de ladite association.

L’association songui-malgré interpelle les Burkinabè dans leur ensemble à prendre garde pour ne pas que les évènements brisent les liens qui les unissent. « Ne laissons pas les marchands de haine, de mort et de désolation continuer de briser les liens séculaires qui nous unissent », a ajouté Mousa Tiendrebeogo.
Interrogé sur la position de leur association par rapport à la marche du 27 novembre, Moussa Tiendrebeogo et ses camarades ont fait savoir que « participer à de telles marches, c’est compromettre la paix et la cohésion » qui est pourtant le but de leur association.
Par ailleurs, ils invitent le président Roch Kaboré à écouter les « cris de cœur des populations et de les résoudre car la colère actuelle est la conséquence de ce qui se passe sur le terrain ».
Germain Ouédraogo (stagiaire)
Minute.bf